Entrevue et photo par Geneviève Chenail
Publication le 11 avril 2014
Photo: de gauche
à
droite
Samuel Renaud, 23 ans, (basse), Julien
Chiasson, 22 ans, Hubert Chiasson, 19 ans, (voix, guitare et clavier) et R
é
my B
é
langer,
23 ans, (batterie et percussions)
C
’est le 8 avril que le groupe color
é
The
Seasons
lanç
ait leur premier
album en carriè
re, PULP.
Petite
Boî
te a eu la chance de les
rencontrer quelques jours avant le jour J.
Voyez notre rencontre avec de jeunes artistes
surprenants et charismatiques
!
PB :
Les gars, vous venez tous de Qu
é
bec, de Beauport, comment vous êtes-vous rencontr
é ?
Julien
:
Moi et R
é
mi on se connaissait un peu, on
é
tait au C
é
cep Limoilou
ensemble. On savait que l’un et l’autre faisaient de la musique et chaque fois
qu’on se croisait, on avait toujours bien du plaisir ensemble.
PB :
Vous aviez une belle chimie ensemble.
Rémi :
Oui vraiment, on trouvait qu’on
avait des dr
ô
les de binettes
ensemble.
(les quatre
gars é
clatent de rire)
Julien
:
Un jour, j’ai demandé à
Ré
mi de venir «j
ammer
»
chez moi, de venir faire de la musique avec moi pour le plaisir. Tout de
suite quand on a d
ébut
é à
jouer, il y a quelque chose qui s’est pass
é.
PB :
Julien, est-ce que tu chantais d
éj
à à
l
’époque
?
Julien
:
Oui, j
’avais d
éj
à quelques compositions, R
é
mi les avait d
éj
à entendues. La chimie
é
tait là
. Hubert, é
tant mon frère, il habitait avec moi et
ça
n
’a pas pris très longtemps avant
qu’il se joigne à
nous.
Hubert :
Je chantais d
éj
à avec mon frère et j’avais un petit groupe aussi
à
l
’époque avec des amis du
secondaire.
Julien
:
Les trois ensemble on a eu beaucoup de plaisir,
il y avait quelque chose qui s’accordait entre nous. C’
est s
û
r que
musicalement, ç
a a prit quelque temps avant de nous trouver. De
toute fa
ç
on, tous les groupes
lorsqu’ils commencent sont «
poches
»
! C
’était notre cas
! (les quatre gars acquiescent et rient de bon cœur) On savait qu’on voulait passer du temps tous ensemble et c’est là
qu
’
on s
’est dit que
ç
a nous prenait un bassiste. La semaine d’
apr
ès, on a refait un autre «
jam
» ensemble et R
é
mi est arriv
é
en nous disant qu’il avait trouv
é
quelqu’
un. C
’est là que Sam est arriv
é parmi nous.
Rémi :
Ça, c
’était dans le temps où on se
voyait une fois par semaine. Maintenant, on se voit 7 jours sur 7.
Hubert :
Ouais, c
’est rare qu’on passe des journ
é
es sans
se voi
r
.
Rémi :
Ouais, si on ne se voit pas, on
s’é
crit... on s
’appelle...
PB :
Vous
êtes devenus des amis, pas
juste un groupe de musique.
Rémi :
Oui
,
oui vraiment.
Julien
:
C
’
est ç
a qui est sp
écial, on n
’est
pas des amis qui se sont dit «On forme un band!» Non, c’est la musique qui nous a r
é
unis et qui a cr
éé
notre amitié.
PB :
Une fois le groupe form
é
, comment avez-vous fait pour trouver
votre style musical
?
Hubert :
Au d
ébut c
’était vraiment flou, on n’a pas cibl
é
tout de suite un style de musique. On a
essay
é
des choses. On ne
s’est jamais mis de contraintes.
Julien
:
Oui, on faisait vraiment ce qui nous tentait.
Hubert :
The Seasons
, dans le fond,
c
’est qu’on fait un peu ce qu’on
veut. On y va un peu avec comment on le sent, avec ce qu’
on aime... Ç
a fait donc quelque chose qui nous
ressemble et qui
é
volue avec
nous.
PB :
Et l
à,
ç
a a donn
é
The Seasons, pourquoi avoir choisi ce nom
?
Hubert :
C
’
est
à notre premier spectacle, il y avait un d
é
pliant imprim
é
et il fallait avoir un nom de groupe pour être
dessus. On s’est consult
é
et
le nom The Seasons est sorti. Après ce spectacle, les gens ont commencé à nous
appel
é
comme
ç
a. Le nom est rest
é et en m
ême temps
ç
a sonne bien. En plus, ces temps-ci, il n’y a pas
vraiment de groupes qui commencent avec ''The''.
PB:
Comment d
é
finissez-vous
votre style musical
?
Julien
:
Pop-é
clectique
…
mais on change d’une entrevue à
l
’autre
!
(Rires)
Rémi :
Oui, on essaie. Tant
ô
t, on a dit m
é
tal, mais
ça n
’a pas fonctionn
é !
(Rires)
Hubert :
Non, mais des fois on a dit Indie-pop, on
trouvait que
ç
a marchait,
aprè
s ça on s
’est dit non
…
C
’est dur de d
é
finir exactement ce qu’on fait. On peut dire que
c’est pop et qu’il y a des sonorit
és é
clectiques, mais il y a aussi des sonorit
é
s plus folk, soul, mais aussi psych
édé
lique
qui fonyt vraiment ann
ées 60.
Julien
:
Ç
a donne un c
ôté
fly
é
. On aime beaucoup
les
choses fly
ées.
Samuel
:
On n
’a pas peur d’essayer des choses. On ne se
limite pas dans des zones d
éfinies.
Julien
:
C
’est sûr que le psych
édé
lique,
ç
a nous repr
é
sente bien.
Hubert :
Oui c
’est artistique,
ç
a vient des influences que nous avons
comme David Bowie et même les Beatles vers la fin.
PB :
Vous avez sorti un mini-album,
Velvet
en
2012, suite à cela, vous avez
été remarqué par
Vega-Universal, comment cela a fonctionné ?
Samuel
:
C’est nous qui avons auto-produit notre
mini-album, on en a vendu environ 1500, à
l’époque c’est nous qui
faisions tout. On organisait nos spectacles, on vendait nos mini-albums et on
jouait!
Julien
:
Notre entrée dans l’industrie s’est faite assez
tranquillement. On a reçu plusieurs
offres, mais on voulait prendre notre temps. On voulait vraiment s’entourer de gens
en qui on avait confiance, qui nous représentaient. On voulait qu’ils nous choisissent pour ce qu’on était, on ne voulait pas changer.
Hubert
:
Vega-Universal
nous a approchés et ça a cliqué, il y avait une
chimie.
R
é
mi
:
On a choisi les
personnes, pas juste une compagnie. Ils
nous aimaient en tant qu’artistes, pas simplement comme un produit.
Hubert
:
Ouais puis en
enregistrement studio, ils nous ont laissé une grande
liberté artistique, ce
qui est quand même assez rare. On est bien content de cette collaboration. Jamais on n’a senti de
pression de leur part.
PB : C’est vous qui écrivez votre musique et composez vos chansons,
de quoi vous inspirez-vous?
Hubert
:
On s’inspire de notre
vécue, mais en même temps on écrit avec ce qu’on connaît, avec nos émotions, mais ça peut partir également d’un film qu’on regarde, de l’histoire, de la culture qui nous entoure…de l’art également comme Andy Wharol.
PB
:
Vous vous
inspirez beaucoup des années soixante?
Hubert
:
Oui on aime
beaucoup les inspirations de cette époque, le côté psychédélique surtout.
Julien
:
N’importe qui a le potentiel de puiser en soi pour
écrire de bonnes
chansons, c’est juste qui faut être un peu à
l’écoute de tes expériences de vie
et de les canaliser. C’est Hubert et moi qui écrivons, mais tout le monde participe aux arrangements et au processus créatif.
PB : Le 8 avril vous
allez sortir votre album
Pulp
, comment vous sentez-vous ?
Les quatre
en m
ê
me temps
:
On a vraiment hâte!
Samuel
:
On a juste hâte de le faire écouter partout et d’avoir les
commentaires des gens, savoir ce qu’ils en pensent.
R
é
mi
:
On a hâte que les gens l’entendent, mais on a surtout hâte de faire des
spectacles pour jouer les chansons. J’avais même hâte de donner des entrevues pour en parler! (
Rires
)
PB : Vous allez
pouvoir voir les réactions des gens
puisque vous partez en tournée cet été, à
quoi ça va ressembler?
Julien
:
Dans quelques
jours, on part avec Sarah Slean, on a déjà
fait quelques spectacles avec elle. On fera cinq spectacles avec elle.
Hubert
:
Il y a les
lancements qui s’en viennent. À
Montréal, c’est le 17 mai
au National, ça va être un gros party.
Julien
:
Le 31 mai, on va être au Petit
Champlain à
Québec.
PB : Après, vous allez faire le tour des festivals?
Julien
:
Oui c’est ça! On ne peut pas encore donner de détails, mais ça va être bien le fun!
R
é
mi
:
On va faire des
gros festivals!
(Rires)
Autant des festivals québécois que
canadiens.
Julien
:
On va faire une
tournée médiatique du côté de Toronto,
entre autres, au mois d’avril. Et on va
même aller en France à
la fin de l’été.
R
é
mi
:
Nous, on veut
voyager, ça fait bien
notre affaire, on aime ça!
PB
:
Vous êtes de jeunes
chanteurs, le groupe The Seasons fait quoi lorsqu’il est en congé?
R
é
mi
:
On se baigne!
(
Tous les gars
rient
)
Julien
:
On aime faire la
tournée des discothèques dans la
ville où
on donne nos spectacles. On aime beaucoup danser et s’amuser.
Hubert
:
Mais là, il y a une
nuance entre les discothèques et les clubs. Nous on aime les discothèques, où
il y a de la bonne musique, faut que ça «groove», comme Florida.
R
é
mi
:
C’est la baignade et la danse, on aime ça durant l’été!
(
Rires)
Julien
:
Oh et les
popsicles trois couleurs, pas deux couleurs là, les trois, c’est les
meilleurs!
(rires)
PB
:
Les gars, je
termine avec ma question quétaine. Vous vous
appelez The Seasons, je ne peux pas m’empêcher de vous
demander quelle saison vous représente le mieux? Votre saison préférée.
Hubert
:
Moi c’est le
printemps, parce que c’est beau. Ça revit.
Julien
:
Le printemps, c’est la saison de
l’amour.
Hubert
:
C’est la saison de l’amour?
(
Tous les gars
rient)
Julien
:
Le printemps,
bien oui… Non?
Les autres gars
:
Ah, bien t’as le droit!
(Rires)
Julien
:
En tous cas,
moi c’est la saison que je tombe en amour!
(Rires)
PB : Toi Rémi?
R
é
mi
:
Moi c’est l’été, parce que j’aime ça me baigner.
Samuel
:
Moi aussi c’est l’été, c’est une saison
plus le fun.
PB : Les gars merci
beaucoup de votre gentillesse,
je vous prédis beaucoup de
succès pour les semaines à
venir! Au
plaisir de vous revoir!
L’Album Pulp est
maintenant en vente dans tous les magasins et sur iTunes.
Vous pouvez
également suivre le groupe The Seasons sur
Facebook
et sur leur
site Internet
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