Entrevue par Stéphanie Lague
Jeudi dernier, nous avons rencontrer le duo Harry+Tonio lors de leur lancement à Montréal. Voici ce que
nous avons pu apprendre sur eux.
Petite
Boîte : Puisque vous êtes des
amis depuis plusieurs années, comment avez-vous décidé de faire un duo
ensemble?
Ariane
Beaudry : Nous sommes amis
depuis que nous avons quatre ans. On a appris à jouer de la guitare environ au
même âge en quatrième secondaire. Nous allions à l’école secondaire ensemble. Par la suite,
nous avons étudié au cégep la musique, mais pas ensemble. De mon côté, j’ai
étudié en chant jazz et Antoine en piano. J’ai fait l’école Nationale de la
chanson de Granby et Antoine l’école des arts de la scène. Même si nous n’avons
pas étudié ensemble nous avons toujours continué à faire de la musique chacun
de notre côté. Le projet Harry+Tonio, lui, existe depuis environ trois ans sous cette forme.
P.B. : Comment est-ce qu’a commencé le projet d’Harry+Tonio?
Antoine
Bouchard-Côtes: Moi, je pense
vraiment qu’il a débuté sans que l’on s’en rende compte lorsque l’on faisait
des spectacles les deux ensemble. Je crois que l’on aimait ça faire des choses
ensemble. Comment cela a-t-il débuté au tout début? Je crois que c’est vraiment
dans les fêtes de famille, avec les ami(e)s. Moi, c'est ce dont je me rappelle.
A.B. : Nous n'avons jamais eu de band comme tel. On a
composé des chansons ensemble à la guitare et c’est là je crois que la
tangente a été différente quand Antoine a sorti ses machines et que là nous
avons essayé des trucs ensemble. On composait chacun de notre côté ça faisait
longtemps.
A.B-C : Quand tu as été à l’école nationale à Granby, nous
avons été un an à ne pas être ensemble et je crois que c’est là
que chacun de notre côté, on s’est construit quelque chose puis quand nous
sommes revenus ensemble ça a comme éclaté. Moi, j’ai été dans un groupe rock
pendant quatre ans et ce n’était pas réellement mon style finalement. Par
contre, je faisais quand même mes choses électros. Quand Ariane est revenue après, je m’étais créé une sorte de base de
compositions électroniques et elle, elle arrivait avec des textes.
A.B. : De mon côté à l’école Nationale, je me
suis rendu compte que ce n’était pas de la chanson traditionnelle que je
voulais faire. Je voulais vraiment faire quelque chose de dance, d'électro. Ça
ne me ressemblait pas de m’asseoir sur un tabouret avec une guitare sèche comme
beaucoup de personnes qui graduent de l’école Nationale de la chanson de
Granby. Je pense que comme Antoine l'a dit, cette année-là c’était comme un
déclencheur, on s’est retrouvé au bon moment par la suite.
P.B. : La question que tout le monde doit vous poser, pourquoi Harry+Tonio?
A.B-C : C’est en lien avec Antoine et Ariane. Harry pour
Ariane et Tonio pour Antoine. Nous ne voulions pas que le nom soit Antoine et
Ariane. C’est comme trop classique et ça fait un peu trop garderie. (rires)
Puis, il est certain qu’en anglais cela se prononce bien aussi. C’est vraiment
le nom du projet.
P.B. : Pourquoi avoir écrit Harry comme un garçon au lieu d'Ari
comme une fille?
A.B. : On aime ça que les gens se posent la question. On
aime bien que les gens ne s’attendent pas à ça. Les déstabiliser un peu!
P.B.: Est-ce que c’est votre but en général de
déstabiliser les gens, de créer une surprise?
A.B-C. : Oui justement! Notre but est de toujours créer une
surprise en spectacle. Les gens qui seront venus nous voir s’attendront à avoir
un effet de surprise.
A.B. : Juste si l’on pense à la pochette qui est bonbon
avec des dessins et tout, et pourtant nos chansons sont beaucoup plus
mélancoliques. On a ces deux extrêmes-là et on s’amuse à jouer avec ces
extrêmes.
P.B. :
Justement parlant de l’album, est-ce
que cela faisait longtemps qu’il était planifié?
A.B-C. : Il y a peut-être un an ou un an et demi que nous
avons été enregistrer beaucoup de chansons en studio. C’était sur la glace!
Puis, La Cabane
(leur compagnie de gérance d’artiste) est entrée dans notre vie et nous a
poussé à sortir un album.
A.B. : Il y a environ un mois, nous avons lancé une
campagne de financement sur Indigogo pour pouvoir amasser des sous pour faire
l’album. En un mois, nous avons amassé tout près de 800$. Cela s’est fait
vraiment rapidement. Par contre, c’était assez réfléchi dans notre tête alors
les étapes se sont bien enchaînées.
P.B. : Que veut dire le nom de l’album : Sorbet
Colada?
A.B. : Le nom sort d’un brainstorming de 2 minutes puisque
l’on voulait un nom de thème estival et l'on se lançait des mots d’été comme ça et Sorbet est sorti ainsi que Pina Colada. Alors nous avons mixé les deux
ensembles.
P.B. : Quels sont vos prochains projets?
A.B-C. : Il est certain que l’on veut rouler l’album.
Présentement, nous faisons trois lancements, Montréal, Québec et Joliette. Nous
aimerions continuer à faire des spectacles et nous faire connaître. Puisqu'en
ce moment, c’est un cercle de fans défini qui nous aime, mais nous aimerions
élargir le tout à des gens qui ne nous connaissent pas. Nous avons un spectacle
qui est à confirmer plus vers l’automne.
A.B. : Nous voulons voir quel effet va faire la sortie du
mini album. Nous avons maintenant quelque chose dans les mains pour présenter
aux gens. C’est cela qui va faire en sorte de créer la vague qui va permettre
que l’on ait ailleurs nous présenter.
Vous pouvez participer à la vague en
achetant leur mini album sur iTunes.
Pour lire notre article sur le
lancement d’Harry+Tonio, cliquez ici.
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