10 questions à Nadja David, beauté du banquier

Entrevue par Martine Boucher
Photo: (1) Jimmy Hamelin (2) Red reflection (3) Nadja David

1. À quoi ressemble une journée type d’une beauté du Banquier?

L’ensemble de la journée de tournage prend environ 10h. Dès le départ, c'est une heure de maquillage/cheveux, puis les essayages de robes ou costumes thématiques... On prend le lunch ou le souper ensemble, puis le tournage commence! À la fin de la journée, on a hâte d’enlever nos talons! Par contre, la première moitié de la journée, on la passe en robe de chambre. (rires) C’est un des avantages à travailler à la télé!

2. Le banquier revient pour une dixième saison cette année. Tu as vu plusieurs candidats passer et plusieurs concepts d’émissions diverses. Quelle est celle qui t’a fait vivre le plus d’émotions (ton émission/candidat coup de cœur)?

Chaque candidat est venue me chercher d’une façon ou d’une autre. Que ce soit par leur côté comique ou les choses tristes qu’ils ont vécu. Sans vous vendre la mèche, un de mes candidats préféré apparaîtra dans la prochaine saison… ;)

3. Vous avez beaucoup de pression avant d’ouvrir votre valise, parce que ça peut avoir un impact sur l’expérience du candidat. Qu’est-ce qui te passe par la tête quelques secondes avant d’ouvrir ta valise?

Ouf! Même si le montant qui est dans notre valise est choisi au hasard, on souhaite toujours porter chance. Surtout moi, car j’ai le numéro 13! Je sais que pour plusieurs, ça les rend plus nerveux d'ouvrir la valise numéro 13! (rires)

4. Le métier de mannequin, tout comme les mannequins elles-même, sont souvent jugés. Tu patauges dans ce milieu depuis des années. Selon ton expérience personnelle, quels sont les hauts et les bas du mannequinat?

Les bas, ce serait d’embarquer dans un côté très superficiel, de se mettre à se prendre un peu trop au sérieux. On vend du rêve, de l’image, on ne change pas le monde quoi. Aussi, un jour tu es la star, le lendemain on ne veut plus de toi. Ça peut rendre les mannequins très émotifs ou fragiles. Par contre, ceux qui ont d’autres intérêts ou ambitions vivent tout ça de manière beaucoup plus zen. J’ai un fils de 2 ans beau comme un cœur, et je voudrais qu’il comprenne que ce qui rend une personne unique, c’est l’ensemble de ses qualités de cœur, des choses qu’il a apprises et les talents qu’il a développés. Le reste, c’est une enveloppe. La vie distribue la beauté de façon aléatoire. Comme le dit si bien Saint-Exupéry : «C’est le temps que tu as perdu pour la rose qui fait ta rose si importante.» Je crois que ça s’applique à nous comme à ceux qu’on aime.

5. L’aspect psychologique du métier est également important et tu es une personne pour qui l’équilibre est très important. En tant que mannequin et comédienne, est-ce important pour toi d’offrir aux jeunes filles et aux femmes un modèle de beauté sain et positif?

Je ne me perçois pas comme un modèle. Par contre, je sens que souvent, les filles plus jeunes dans le métier me voient un peu comme une grande sœur. J’essaye de vivre ma vie et mon travail de la manière la plus positive qui soit. Et si ça rejoint d’autres personnes, tant mieux!

6. Tu as développé une très belle relation avec Karine, également beauté au Banquier. Ensemble, vous diffusez sur le web des capsules pleines d’humour traitant de vos vies tumultueuses. D’où est partie l’idée de faire cette websérie?

Karine est une de mes meilleures amies. C’est aussi la marraine de mon fils. Elle me fait tellement rire et elle a le cœur le plus grand que je n’ai jamais vu! Ensemble, on voulait rigoler, essayer différents sujets. C’est un peu une exploration, il faut surtout pas nous prendre au sérieux! Et oui, on est vraiment fofolles comme ça!

7. Tu es bien plus qu’une beauté du Banquier, tu es comédienne, productrice, tu as joué au théâtre, au cinéma, à la télévision, tu as également fait de la doublure… Actuellement, quels sont tes projets? Qu’est-ce qui s’en vient pour toi?

Je viens de terminer une 2^e campagne pour les boutiques Marie Claire. J’en suis vraiment fière, j’ai travaillé avec une équipe si talentueuse et un photographe exceptionnel, Michel Cloutier. Cet été, j’ai aussi repris les tournages des Gags Juste Pour Rire. C’est un plaisir fou! Il y a d’autres trucs qui s’en viennent… vous le saurez bientôt! ;)

8. En plus de tout ça, tu es également maman d’un mignon petit garçon nommé Dylan. Le métier de comédienne et de mannequin est très exigeant. Comment vis-tu la conciliation travail-famille?

Il faut vraiment être super organisé, et ça, toutes les mamans le savent! (rires) Dylan m’accompagne aussi à l’occasion sur des contrats, notamment avec Club Piscine pour un shooting photo. J’ai un réseau de ''nannies'' et de grand-mamans extraordinaires! Ça sauve la vie!

9. À cause de ton métier (ou grâce à votre métier) tu dois prendre bien soin de toi pour toujours être à ton meilleur. Comment prends-tu soin de toi? Comment fais-tu pour te tenir en forme?

Je suis une fan finie du Pilates! Ma prof, Valérie Raby de Vibe Pilates, est une petite bombe. Et elle me fait rire! On alterne du travail sur une chaise de Pilates et sur un Reformer. Un genre de grosse machine avec des ressorts et des courroies qui fait des résultats incroyables. Aussi, elle m’a introduit au yoga sur une planche de surf. C’est tellement le fun!

10.  En tant que mannequin, tu dois adorer la mode, les beaux vêtements… Quel est ton top 3 d’adresses mode&beauté à Montréal et ses environs? Et pourquoi?

- BCBG, tous! : J’adore! 75% de ma garde-robe vient de chez eux! C’est classe, à la fois trendy et indémodable.

- Le Château : Ils ont des excellents prix et des conseillers exceptionnels sur la rue St-Denis. Et leurs nouveaux accessoires sont fabuleux!

- Boutique New Breed, Boucherville : pour les morceaux à la dernière mode, garantie!

Petit bonus! 

- Sicily (chaussures), rue St-Denis, Montréal : Des chaussures pour les petits et grands sur le plateau, cute et abordables.

Un énorme merci à Nadja d'avoir pris le temps de nous répondre malgré son horaire chargé!

Pour voir les capsules de Nadja et Karine, cliquez ici!