tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612Fri, 06 Aug 2021 09:56:45 +0000La VoixFrancis GallantKarl HardyVanessa DuchelAndie DuquetteCabaret à GogoCafé culturel de la Chasse-GalerieCanadiens de MontréalCasino de MontréalCharlotte Cardin-GoyerDenis CoderreEn toute amitiéEntrevueGabrielle DestroismaisonsHockeyLéa MorganeMa vie en stéréoMarc-André SauvageauPK SubbanPetite BoîtePlace des ArtsSimon RobitailleThéâtre Saint-DenisValérie CarpentierVincent GirardÉlie Dupuis#TeamLouisJean10 questions13 février2013 revue et corrigée26 avril 201429 mars 20142e albumAdrei MarkovAdrian MabenAimer aimerAlexandre BarretteAlexandre Barrette... et personne d'autreAlexe GaudreauAmours Microscopiques GrenadineAndréanne MarquisAndréanne MartinAriane BrunetAriane MoffattAttraction ImageAvion PapierBLÉBadouri rechargéBenoit PaquetteBlue JaysBrian GiontaC'est vraiCKOICarol à GogoCarol'À'GogoCarolyne DroletCasablancaCatherine Brassard-TrudeauChristophe LamarcheChériClaudia BoisvertClub SodaCommission CharbonneauCoup de coeurCoupe du monde de soccerCéline DionDJ Yo-CDale WeiseDavid FleuryDavid GiguèreDayane NtibarikureDenis FiliatraultDominique BouffardDouchebagDouglas MurrayEclipse The Pink Floyd StoryEdi HysiElie DupuisEn français SVPEntourageExcessifF1Faut j'te raconteFermontFloydstoryFrance CastelFrance ParentFrancine LandryFrancis BouillonFrançois BellefeuilleFrançois Bellefeuille premier one man showFrançois MorencyFrançois Morency Place des ArtsFurieusement calmeFuséeG'neeGardy FuryGarouGeorge ParrosGeorges HamelGesùGinette RenoGino ChouinardGrand PrixGrenadineGrenadine 29 janvierGrenadine MetropolisHairsprayHeureux InfidèlesHisser hautHommageHubert HarveyHumourImaJael Bird JosephJean-Phi GoncalvesJeffrey PitonJeux OlympiquesJoanie RousselJoannie RousselJonasJonas TomaltyJonathan DauphinaisJonathan GuilbaultJonathan RacineJoseph MarchandJosleiJulie BrunetJulie Brunet GrenadineJuste pour rireJérémie TrépanierJérôme CoutureKevin Le MurphyKevin RivetteL'AssomptionL'album de familleL'amour c'est pas pour les peureuxL'armée des marteauxL'atelierLNHLa fille de son pèreLa grande sortieLa guerre au quotidienLancementLancement Dominique BouffardLancement GrenadineLancement À Bras Le CoeurLara FabianLars EllerLes BBLes Canadiens de MontréalLes ParentLes colocsLes soeur RiverinLes soeurs BoulayLiliLocal 9Loterie en motoLouis-Jean CormierLudovick BourgeoisMaison de la culture Pointe-aux-TremblesMarc BergevinMarc DupréMarc HervieuxMarc St-MartinMarc-André ValadeMarie-Christine BergeronMarie-Christine ProulxMarie-Ève RiverinMarion GrenadineMartin HerouxMartine BoucherMaud CicciarelloMaxime LandryMeggie LagacéMichel BarretteMike WeaverMiro BelzilMix4Myriam TrépanierMélanie MaynardMélanie St-LaurentMétropolisNationalNelson MinvilleNormand BrathwaiteOccupation Double en CalifornieOlivier DionOlivier de l'annéeOn dira aux autresOn va s'aimer encoreOne man showOta OtaPasse moé à puckPatrick BourgeoisPetit MedleyPetiteBoite.caPetits Mensonges GrenadinePink FloydPink Floyd 2014Pink Floyd MontréalPink Floyd live at PompeiiPoste CanadaPremier albumQuébecQuébec IssimeQuébécoisRachid BadouriRadio-CanadaRenée MartelRoxanne BaconRyan WhiteSaint-LambertSalle Claude-LéveilléSally FolkSalut Bonjour!SherbookeSister ActSoeurs BoulaySonia VachonSpectacle François BellefeuilleStade OlympiqueStar AcadémieStéphanie PoirierStéphanie et Mélanie BoulaySugar SammySutton QuébecSuzanne ChampagneSuzanne GarceauSylvain PelletierSébastien GauthierThe Massive AttractionThe Pink FloydThierry DoucetThomas VanekThéâtre Hector-CharlandThéâtre MaisonneuveThéâtre du Rideau VertToby GendronVJ RecherchéValérie ClioValérie DaureValérie Daure La VoixVanessa PilonVeronique ClaveauVincent Vallièrespetite boiterideau vertÀ bras le coeurÉcole Nationale de L'HumourÉlisabeth BlouinÉmilie BrassardÉmissionÉtienne CousineauÉtienne DanoPetite Boîtehttp://www.www.petiteboite.ca/[email protected] (Anonymous)Blogger566125tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-2118989027349092585Mon, 10 Oct 2016 21:43:00 +00002016-10-10T14:43:12.535-07:00T'attends ton premier enfant? Félicitations, prépares-toi à arrêter de vivre!Article par Martine Boucher
Photo : Andreanne Coggins


Quand tu annonces aux gens autour de toi que tu attends ton premier enfant, tu reçois une vague d'amour et de félicitations. Tu reçois aussi des ''MISES EN GARDE''! Certains parents ressentent visiblement le besoin de péter ta bulle; pour quelle raison? Bonne question! Par jalousie, par rancœur face à leur propre vie? Peut-être. Je crois, du moins j'espère que ces MISES EN GARDE sont faites de bonne foi, mais parfois j'en doute. Qui apprécierait de se faire dire qu'il lui reste 9 mois à vivre? Parce que c'est un peu ça que ces parents nous disent... 

- Qu'est-ce que tu lis? Profites-en pour lire! Avec un bébé tu ne pourras plus lire!
- Dors, tu ne dormiras plus jamais avec un bébé!
- Tu es amoureuse! Prépare-toi un bébé ça scrappe un couple!
- Profites-en pour faire du ménage, quand bébé arrivera ce sera toujours le bordel!
- Avec un bébé, tu vas voir, tu ne mangeras plus jamais chaud!
- Tu te sens bien dans ta peau? Tu vas voir, un bébé ça te scrappe le corps! 
... Mais, tu vas voir c'est la plus belle chose au monde! (Euh, permets-moi d'en douter!)

Le point n'est pas de savoir, si ces ''MISES EN GARDE'' sont vraies ou non. Je sais pertinemment qu'il y a du vrai dans chacune de ses répliques, mais pourquoi toujours parler du négatif? Est-ce purement Québécois? Parce que ce n'est pas le cas uniquement pour la parentalité. Pourquoi ressent-on toujours le besoin de mettre ce qui va mal de l'avant? 

Est-ce qu'il y a vraiment des futurs parents qui croient qu'avoir un enfant ne changera aucunement leur vie? Qu'ils pourront encore se lever à 11h le matin, sortir tous les week-ends, écouter la télé toute la journée... J'en doute! Quand tu prends la décision de devenir parent, généralement tu sais dans quoi tu t'embarques et tu le fais (en général) de façon volontaire. Tu es prêt à ce que ta vie change et tu as envie de t'investir et de mettre au monde un être qui sera entièrement dépendant de toi pour ses premières années de vie. C'est aussi ça la beauté de devenir parent!

Certains diront : tu n'es pas mère encore, tu ne peux pas savoir... Mais je sais une chose, qui s'applique à tout dans la vie et je suis convaincue que cela s'applique également au fait de devenir parents : Dans la vie, tu choisis comment tu vis les choses! Si tu décides de voir ta vie de façon négative et difficile, alors elle t'enverra du négatif et des difficultés. Je vois parfois des familles qui vivent l'horreur : la perte d'un enfant, un enfant malade sous-traitement et qui restent unies en tant que famille et en tant que couple et qui arrivent à voir et à partager le positif que leur apporte leur famille. Dites-moi donc, pourquoi quelqu'un qui a la chance d'avoir une famille en santé qui vit une routine familiale dite ''normale'' ressens le besoin de partager que le négatif de sa vie familiale avec un futur parent? 

Je sais évidemment que pas parce que tes enfants sont en santé, que tu es 100% heureux et que tu ne vis pas d'autres difficultés. Je sais également que ventiler et partager nos difficultés avec d'autres personnes vivant la même chose que nous, fait un bien énorme. Mais pourquoi partager ces difficultés avec quelqu'un qui n'est pas encore dans cette situation et qui n'a même pas encore fait la rencontre de son enfant?

Je terminerai ma montée de lait de fin de grossesse avec ceci : On dit souvent que chaque enfant est différent, c'est bien vrai et c'est aussi vrai que chaque parent est différent. On ne vit pas les choses de la même manière, on n'a pas les mêmes attentes, les mêmes besoins, les mêmes expériences de vie, les mêmes habitudes de vie... Bref, petit conseil : Gardez vos mises en garde pour vous. Si une personne vit des difficultés ou a des craintes liées à la parentalité ET SURTOUT, qu'elle a envie de vous en parler : elle le fera! À ce moment-là, vous pourrez partager vos difficultés et vos trucs pour y faire face. Sinon, pour l'amour de dieu, laisser les futurs parents dans leur bulle de bonheur! On y a tous droit et on en a tous besoin! Laissez-nous découvrir notre enfant à notre rythme. Laissez-nous découvrir quelles seront nos hauts et nos bas à nous! 

*** Je profite de ce texte pour remercier les mamans autour de moi qui ont toujours parlé de leur maternité et de leur parentalité avec positivisme et bienveillance. Merci d'abord à ma sœur Mélina qui réussit même à me faire voir l'accouchement comme une chance et un cadeau. Merci à mes amies Magaly, Nada et Karina qui me partagent leurs petits bonheurs et qui réussissent à partager leurs difficultés avec le sourire et une touche d'humour. Je sais que certaines d'entre-vous avez vécu des tempêtes, votre force et votre résilience m'inspirent. 
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-8018606869251517051Mon, 03 Oct 2016 14:53:00 +00002016-10-03T07:53:25.409-07:00Entrevue | Accouchement sous épidurale en Centre hospitalier
Entrevue par Martine Boucher


Nada a accouché deux fois sous épidurale en centre hospitalier. Maman de deux fillettes Lilyann et Elina, Nada garde de très bons souvenirs de ses acouchements. Pour plusieurs, la prise de l'épidurale est non-négociable, elles ne veulent pas souffrir lors de l'accouchement et la demanderont dès leur arrivée à l’hôpital. Pour d'autres, la prise d'épidurale ou de toutes autres interventions médicales crée beaucoup d'anxiété. À travers, les réponses de Nada vous en découvrirez davantage sur cette pratique très utilisée en milieu hospitalier. Parce qu'on ne sait jamais comment nous réagirons à la douleur ou le temps que durera notre accouchement... 

Pourquoi as-tu choisi d’accoucher en centre hospitalier?


Honnêtement, parce que pour ma première, j’ai tout simplement fait comme ma mère. Je n’ai même pas magasiné mon centre hospitalier. Pour moi c’était clair, j’accouche au même endroit que ma mère a accouché. À ma deuxième, j’avais tellement aimé mon expérience la première fois (le personnel, le déroulement, les salles...) que c’était clair que j’y retournais! J’avais eu un méchant coup de cœur avec mon médecin. Si un 3e bébé est à prévoir, je retourne à l’Hôpital St-Luc sans hésitation.

As-tu consulté ton conjoint pour prendre ta décision? Pourquoi?


Vraiment pas!!! (rires) Parce que c’est MOI qui accouche, donc je ne vois pas vraiment en quoi ça le regarde. Bon ok, je suis un peu dictatoriale là-dessus. Mon chum n'est vraiment pas du genre à s'imposer là-dessus. Même disons coté péridurale, il n’a pas manifesté de position particulière. Pour lui c’est vraiment : c’est ton corps, à toi d’y aller avec tes limites!


Comment t’es-tu préparé à ton accouchement?


À Lilyann nous avons assisté aux habituels cours prénataux offerts par le CLSC.
Franchement, ça a été une perte de temps (à mon avis)! Je pense qu'à moins d’être quelqu’un qui ne sait VRAIMENT pas c’est quoi un bébé, ça ne t’apprend pas grand-chose. J’ai lu un peu. J'avais vraiment aucune crainte par rapport à l’accouchement, quand j’étais enceinte de Lili. Peut-être à cause de mon jeune âge ou simplement parce que je ne m’en faisais pas. Même à Elina, je n’étais pas stressée. Ça avait tellement bien été la première fois, que je me préparais à la même chose, quoique j’étais consciente que ça aurait pu mal aller.

Quelles étaient tes craintes face à l’accouchement?

Sentir le bébé passer! Sérieusement, c’est la seule raison pour laquelle j’ai opté pour l’épidurale quand j’ai eu Elina. J’avais tellement peur de sentir le ''ring of fire’'!!! Et j'en ai encore peur! (rires)

Quels étaient tes souhaits pour ton accouchement?  


Avoir mon chum à mes côtés, pouvoir bouger, attendre le plus longtemps pour avoir l’intraveineuse et avoir bébé sur moi dès les premiers instants.

Raconte-moi comment a commencé ton travail?


À ma première, j’ai eu un stripping (rupture des membranes par mon médecin). Un peu moins de 24 heures plus tard, j’ai perdu mes eaux. Je me suis donc immédiatement rendue à la maternité (tel que demandé par le personnel médical).

À Elina, j’ai eu un faux travail pendant plus de 24 heures. J’ai du me rendre à l’hôpital en soirée pour qu’ils me prescrivent un médicament pour dormir. J’étais BRÛLÉE! Le lendemain, au réveil, ça a repris de plus belle. Toutefois, en après-midi (après 36 heures de faux travail) j’ai pris un bain et à ce moment-là les contractons ont augmentées. Je suis restée à la maison, entourée de mon chum, mon aînée, ma mère, ma sœur, son chum, mon frère, à respirer entre les contractions (qui étaient aux 3-5 min et duraient en moyenne 2 minutes) et à parler et à rire...

Comment s’est déroulé ton travail avant d’avoir l’épidurale?


À Lilyann, j’ai vraiment voulu voir mon seuil de tolérance à la douleur. J’ai bougé, j’ai fais beaucoup de ballon une fois arrivée à l’hôpital. J’ai pris un bain tourbillon. Rendue à 7 cm, je pense que je n’étais même plus capable de bouger. Je me suis couchée dans le lit et j’avais vraiment atteint mon seuil de tolérance. Malheureusement, j’ai seulement eu l’épidurale 3 heures après l’avoir demandée alors que j'étais à 9 centimètres. Je suis quand même très fière de moi parce que j’ai été capable de ‘’tougher’’ le plus longtemps possible.

À Elina, je l’ai eu 15 min après mon admission, donc je dirais que ça a très bien été!

À quel moment pendant ton travail as-tu décidé de prendre l’épidural?


À Elina j’ai eu peur de ne pas être assez forte, alors dès mon entrée à la maternité, je l’ai demandée pour ne pas attendre 3 heures comme à ma première. Je regrette un peu ma décision, sachant maintenant à quel point ça a bien été! Peut-être qu'au 3e (si 3e il y a) j’essaierai de façon complètement naturelle! Qui sait?

Comment s’est déroulé ton travail après avoir eu l’épidurale?

Très bien, à Lily j’ai repris des couleurs, je pouvais parler, rire, respirer! À Elina, j'étais sur Facebook et Instagram pour que personne ne se doute que j’étais en train d‘accoucher. ;) (rires) Je m’endormais même sur mon lit d’hôpital!

Comment ton conjoint a réagi à l’accouchement? Comment t’a-t ‘il supporté?


À Lilyann, on ne savait vraiment pas dans quoi on s’embarquait (comme tous les premiers parents d’ailleurs). Je dis souvent que quoiqu'on sache qu’il y a un bébé en-dedans, on le réalise que quand il est devant nous. Mon chum était en extase devant elle, les yeux pleins d’eau, bouche bé. C’était tellement beau à voir!

À Elina, on a versé une petite larme (malgré que lui s’obstine à dire que non! haha) On savait vraiment dans quoi on s’embarquait cette fois-ci et on était prêts à l’accueillir. Il était beaucoup plus confiant qu’à Lily.

Quels étaient les accommodements mis à ta disposition à l’hôpital? 


À St-Luc, on peut avoir accès à un bain tourbillon, un ballon, des méthodes naturelles pour apaiser la douleur... Les infirmières respectent vraiment ta bulle et tes demandes. J’avais demandé même qu’on ne perfore pas la poche des eaux avant minuit parce que c’était la fête de ma mère le lendemain, et je voulais lui faire ce cadeau que sa petite fille naisse le jour de ses 50 ans, et toute l’équipe médicale était au courant. Ils sont même venus me voir à minuit pour me demander si on pouvait accélérer le travail. Et une fois Elina née, ils sont revenus souhaiter bonne fête à ma mère.

As-tu regretté à un moment ou un autre d’avoir eu l’épidurale?


Oui, à Elina je regrette un peu. Ça a tellement bien été! Je suis sure que j’aurais été capable d’accoucher sans épidural.

Si c’était à refaire, déciderais-tu d’accoucher encore à l’hôpital sous épidurale?


Oui à l’hôpital, mais peut-être pas sous épidurale.

Comment se sont passé les heures suivant l’accouchement? Comment t’en es-tu remise?


Super bien, à Lilyann les infirmières venaient souvent m’aider, me montrer à la placer au sein, me montrer à la changer de couche... À Elina, je savais ce que je faisais, mais malgré tout, elles venaient de temps en temps s’assurer que tout se passait bien!

J’ai eu des accouchements très faciles, donc en quelques jours j'étais top shape! À Elina, j’étais au parc à ses 3 jours de vie!
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-4062841669226832077Fri, 30 Sep 2016 15:57:00 +00002016-09-30T09:04:08.139-07:00Entrevue | Accouchement avec une sage-femme en maison de naissance Entrevue par Martine Boucher


Plusieurs couples souhaitent accoucher en maison de naissance, mais ressentent différentes craintes ou inquiétudes sur cette pratique qui est de plus en plus utilisée. Pour ma part, j'avais envie d'accoucher en maison de naissance, mais mon conjoint n'était pas sécure. L'accouchement serait une première tant pour lui que pour moi, j'ai donc choisi d'y aller ''safe'' et d'accoucher à l’hôpital. Cette entrevue avec Mylène démontre le professionnalisme des équipes en maison de naissance et la qualité des soins peu importe les conditions de l'accouchement. Merci à Mylène de nous en apprendre davantage et de briser certaines appréhensions reliées à un accouchement avec sage-femme dans une maison de naissance. 

Pourquoi as-tu choisi d’accoucher en maison de naissance?


Lorsque j'ai su que j'étais enceinte je savais que je voulais vivre mon accouchement et non me le faire subir. Ma sœur aînée a elle-même accouché à la maison et c'est de son expérience que l'inspiration m'est venue. J'ai téléphoné à la maison de naissance à 5 semaines de grossesse et vu la date prévue de mon accouchement, ils m’ont répondu qu'ils ne prévoyaient pas avoir de sage-femme disponible, car ils avaient atteint leur maximum de maman en suivi. J'étais déçue. Vraiment! Ils m’ont mis sur la liste d'attente sous toute réserve d’un changement. Je me suis donc dit que j'allais me faire à l'idée et que je devrai aller à l'hôpital. J'avais choisi l’hôpital de Lasalle. J’ai eu 2 rencontres avec la médecin. On a écouté le cœur pour la première fois là-bas. J'avais commencé les démarches pour obtenir les services d'une accompagnante à la naissance qui m’accompagnerait lors de l'accouchement car je tenais vraiment à avoir un soutien supplémentaire pour m'aider à vivre cet accouchement, encore plus maintenant car j'allais devoir être à l'hôpital. Bref, j’ai eu toute une surprise rendue à la 22 semaines de grossesse lorsque j’ai reçu un appel de la maison de naissance me disant qu'une place s'était libérée pour moi et que je pouvais la prendre. Sur le coup je leur ai répondu que j'allais les rappeler pour y penser. J'étais tellement surprise car je ne m'y en attendais plus du tout! Après avoir parlé avec mon conjoint et avec ma sœur, j'ai rappelé pour dire que je prenais la place. C'était un peu brusque car j'avais arrêté d'en discuter avec mon conjoint et là j'ai dû mettre de la pression pour le convaincre rapidement. 

Comment a réagi ton conjoint? 


Nous sommes allé à une session de rencontre à la maison de naissance car il était très anxieux. La rencontre informative était pour expliquer en quoi consiste le choix de donner naissance en maison de naissance, répondre aux questions, visité les lieux... Pour ma part, je savais que c'était le bon choix. Nous avons choisi de procédé à mon accouchement en maison de naissance et non à la maison. Cela nous rassurait plus; Surtout mon conjoint. 

Quelles étaient tes craintes face à l’accouchement?


Je n'ai jamais eu de craintes durant ma grossesse face à l'accouchement. Mes craintes étaient plus face aux interventions en milieu hospitalier. 


Comment t’es-tu préparé à ton accouchement?


Durant la grossesse, j'ai fait beaucoup d'exercices sur le ballon, ça me faisait du bien et je faisais des sons profonds. J'ai aussi fait de l'aquaforme vers la fin. En fait, je n’ai pas fait tant de chose pour m'y préparer. J'ai lu des récits d'accouchement naturels. Lire ces textes, me chargeait de confiance en moi. Je me sentais comme une superwoman prête à tout! Je les dévorais! Avec le recul par contre je pense que je me serais mieux préparé. On avait un restaurant. J'ai travaillé comme serveuse jusqu'à ma 33e semaines. Mon conjoint travaillait jusqu'à 80 heures par semaine. Disons qu'on était pas mal occupé! C'est ma sage-femme qui m'a dit de me calmer car la tête de mon bébé était accotée sur mon col. 

Quels étaient tes souhaits pour ton accouchement?  


Mon accouchement était dû le 15 juin et c'était la haute saison qui commençait au restaurant. Le souhait que nous avions était en fait que je n'accouche pas la fin de semaine du 15-16 Juin 2013. Le 15 était un samedi et il y avait l’événement de l'année sur la rue, une exposition de plus de 500 voitures antiques et cela apportait plus de 15 000 visiteurs cette journée-là. Puis, le dimanche, c'était la fête des pères! En tant que restaurateur, tu peux t'imaginer ce que ça signifiait pour nous! L'enfer, le bordel! Mis à part ce facteur stressant, je souhaitais juste accoucher naturellement; Y arriver toute seule! C'était mon premier accouchement alors je n'avais pas d'expérience antérieure pour me guider dans mes souhaits. 

Raconte-moi comment a commencé ton travail?


Alors que nous étions en train de finir un film un vendredi soir, le 14 Juin à 23h30, j'ai eu ma première contraction. J'étais tellement surprise, et incertaine à savoir si c'était ça que je n'ai rien dit à mon chum sur le coup. Il allait se coucher car le lendemain allait être une très grosse et dure journée pour lui. Je suis allé me coucher moi-aussi, mais mes 2 yeux étaient grands ouverts. Aux 20-25 min, je sentais cette petite vague. Vers 2h du matin, j'ai dit à mon chum ce qui se passait. On était les deux à se regarder et à partager deux émotions opposées : L’excitation et le stress (à cause du restaurant). Je n'étais pas capable de dormir, mais pas du tout, pas tant parce que les contractions étaient fortes mais j'étais trop énervée. J'ai appelé ma sage-femme vers 4h00 du matin pour lui dire que ça venait de commencer. Elle m'a dit d'aller prendre un bain pour voir si ça allait s'arrêter. C'était très régulier et en douceur. Les contractions ont fait leur chemin toute la journée samedi le 15, ça avançait pas vite. J'étais avec ma mère à la maison, on a marché et marché encore. Je n'étais pas capable d'endurer les contractions en étant couchée. Je sautais en bas du lit chaque fois. Toutes mes contractions étaient au dos et la douleur raisonnait jusque dans mes jambes. Aurais-tu imaginé ça à l'hôpital !? Vers 18h, j'ai téléphoné à mon chum pour lui dire de s'en venir à la maison. Entre-temps, j'avais parlé avec ma sage-femme quelques fois et elle m’écoutait prendre les contractions. C'est fou comme elles peuvent savoir où en est le travail que par les sons qu'émettent les femmes en contractions! On s'est finalement donné rendez-vous à la maison de naissance vers 21h30. J'étais régulière aux 3-4 minutes. Le trajet jusqu'à la maison de naissance était interminable! Les 20 minutes le plus longues de ma vie! Rendu sur les lieux, j'ai pleuré en voyant ma sage-femme. Je me suis senti nerveuse pour la première fois. 

Je me rappelle qu'elle m'a demandé la permission de me faire un toucher vaginal pour voir où j'étais rendu. Ça, il ne te le demande pas en milieu hospitalier, ils exécutent. Ton corps leur appartient. Ça fait toute la différence ! Ce respect-là, vaut de l'or.

Comment s’est déroulé ton accouchement?


La progression se faisait si lentement, je commençais à être épuisée lorsque la poussée s'est déclenchée dans le bain vers 5h du matin. Ça, je vais m'en souvenir toute ma vie de ce moment! J'étais si connectée avec moi-même que j'ai senti cette décharge d'adrénaline dans mon corps, violente, qui m'a submergé en un instant. Les contractions ont passé du dos au ventre. Là j'ai commencé à crier. Mon chum est arrivé à la course avec ma sage-femme pour me sortir du bain. Mon corps entier tremblait comme une feuille.


Dans les moments qui ont suivi, j'ai aussi réalisé la différence entre un médecin de garde qui te crierait de pousser et une sage-femme qui t'explique ce que ça veut dire de pousser, ce que tu devrais sentir en dedans de toi et comment le faire. On va se le dire, quand tu n'a jamais accouché tu ne sais pas du tout comment '' pousser'' !


C'était long, long, long et un moment donné ils m’ont mis le masque d'oxygène. Je n'y arrivais plus, la tête était là, mais elle ne sortait pas. Le cœur du bébé commençait à décélérer. Ma sage-femme était si calme, je n'ai jamais senti, la moindre panique. Seulement là, il fallait qu'il sorte. Puis, j'ai entendu: ''On appelle l'ambulance!'' J'étais si épuisée que je n'en ai pas fait de cas. On dirait que je savais que tout irait bien. Les ambulanciers sont arrivés et j'avais perdu toute pudeur. J'étais là debout, toute nue, à leur dire de m'enlever cette jaquette trop chaude, car j'avais chaud comme une fille qui avait fait un triathlon dans le Sahara. Une fois dans l'ambulance avec mon chum et ma sage-femme, le cœur du bébé était redevenu normal, comme si on lui avait donné une pause. Mes poussées continuaient, mais avec parcimonie. Une fois transférée dans une chambre d'hôpital, j'ai dit à mon chum que j'allais être capable et je lui ai demandé de me donner de la force. On a recommencé le travail et ma sage-femme était près de moi. Je lui ai dit que je ne voulais pas de césarienne. Cette idée me faisait paniquer et je me suis dit qu'après 27 heures de travail cela ne pouvait pas se terminer ainsi. J'ai poussé avec mon chum qui a littéralement embarqué sur le lit pour me serrer dans ses bras et pousser avec moi. Quand on a entendu la docteure dire que la tête était sortie, j'ai lâché prise. J'avais tout donné, même ce que je n'avais pas. J'ai dû avoir une épisiotomie car Thomas n'avait pas fait sa rotation comme il faut dans sa descente et il se présentait la tête dans le mauvais angle. C'est la raison pour laquelle, ça n'avançait pas rapidement. 

Après l'accouchement, ma sage-femme m'a montré mon placenta, je lui ai touché. Par la suite,  j'ai dit à une gentille infirmière qui était avec nous que je ne voulais pas qu'elle lave mon bébé. Je voulais qu'il garde son vernix. Il en avait beaucoup sur sa peau. Ensuite, ma sage-femme m'a fait signer les refus de voir le pédiatre pour repartir vite à la maison de naissance afin de se reposer.


Quels étaient les accommodements mis à ta disposition à la maison de naissance?


Après avoir constaté que mon col était juste ouvert à 4, elle m'a suggéré d’aller dans le bain tourbillon. Pour moi, ce fût le bonheur! J'y ai passé la majorité de mon temps. Les jets étaient tout un soulagement et j'y entrais dans ma bulle. Je voulais être seule dans la salle de bain. Entre les bains, je sortais et marchais dans la chambre. Mon chum me massait le bas du dos, me faisait des points de pression... De temps à autre, ma sage-femme entrait très discrètement dans la chambre pour venir écouter le cœur du bébé. C'était très tranquille! C'était la nuit, dans ma chambre aussi. Je vivais mon accouchement comme je le voulais, dans l'intimité de mon couple, comme lorsque qu'on a fait cet enfant. L'accouchement devrait toujours se passer ainsi! Créer la vie et donner la vie sont des pairs.

Comment se sont passé les heures suivant l’accouchement? Comment t’en es-tu remise?


Une fois revenu à la maison de naissance, une heure après avoir accouché, nous étions si bien. J'ai eu un repas exquis! Je me suis reposé en faisant du peau-à-peau dans le grand lit avec mon bébé et mon chum. C'était divin! Mon chum a dû repartir au restaurant, mais ma mère est venue me voir avec mes sœurs. Je suis resté à la maison de naissance les 24 premières heures suivant mon accouchement. Mon accouchement fut très éprouvant! Ça m'a pris un bon 10 jours afin de m'en remettre, mais ma fierté d'avoir réussi à mettre cet enfant au monde seule, sans intervention ni épidurale dans un milieu sain et zen, (à part mon 15 min à l'hôpital) vaut de l'or. 

Si c'était à refaire, choisirais-tu encore d'accoucher en maison de naissance avec une sage-femme?

Je recommencerais l'expérience sans hésitation pour une seconde grossesse, si seconde grossesse il y avait. Mon seul regret est de ne pas avoir eu le temps de connecter avec ma sage-femme, vu ma grossesse avancée lors du début du suivi.

Par rapport à la préparation à la naissance, j'essayerais peut-être l'hypno-naissance, avoir plus de traitements en ostéopathie pour être certaine que mon bassin soit bien enligné. Somme toute, je ne regrette rien.


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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-1974206015377849988Thu, 29 Sep 2016 15:04:00 +00002016-09-29T08:04:19.252-07:00Entrevue | Accouchement par césarienne en Centre hospitalierEntrevue par Martine Boucher

On choisit rarement d'accoucher par césarienne. Souvent quand c'est le cas, c'est qu'une situation particulière nous oblige à y avoir recours. Pour certaines femmes accoucher par césarienne crée de la culpabilité, comme si elle n'avait pas été capable de mettre elle-même leur enfant au monde, alors que la réalité est plus complexe que ça. Plusieurs raisons peuvent obliger le personnel médical à faire une césarienne. Merci à Karina, maman du petit Olivier, qui a accepté de partager avec nous ce moment d'intimité.


Raconte-moi comment a commencé ton travail? Tu as été provoqué?

J’étais rendue à 41 semaines et 1 jour quand je me suis fait provoquer. J’avais eu mon suivi avec ma docteure quelques jours avant et mon col était complètement effacé, mais je n’étais pas du tout dilatée. Mon conjoint et moi sommes arrivés à l’hôpital à la date prévue vers 8h30 et on m’a posé un ballonnet à 9h00. Le ballonnet est un petit ballon inséré dans le col de l’utérus qui gonfle afin de forcer légèrement la dilatation. Quand le ballon tombe de lui-même, c’est que tu es rendue à 3cm. Vers 9h30, mon médecin a crevé mes eaux, et on m’a branché sur le soluté qui provoque les contractions. La dose augmentait à toutes les demi-heures. C’était le début d’une longue journée! hihi



Comment t’es-tu préparer à ton accouchement?

Je suis restée active tout au long de ma grossesse. J’ai lu que ça aidait beaucoup pour l’accouchement. J’avais droit à de drôles de regards, lorsque j’étais enceinte de 38 semaines et que j’allais au gym! haha Dans les dernières semaines je faisais beaucoup de ballon d’exercice: des petits sauts, des mouvements de rotation afin d’ouvrir le bassin etc. Je faisais aussi beaucoup de marche. On a aussi suivi quelques cours prénataux au CLSC.



Quelles étaient tes craintes face à l’accouchement?

Je n’avais pas vraiment de craintes, sauf que mon conjoint tombe dans les pommes. Il n’est pas trop fan de sang! haha La douleur ne me faisait pas peur en tant que telle. Je crois que comme toutes les mamans, mon souci principale était surtout que tout se passe bien pour le bébé et qu’il soit en bonne santé. Jamais l’idée d’une césarienne ne m’avait traversé l’esprit.



Quels étaient tes souhaits pour ton accouchement?  

Je voulais un accouchement le plus naturel possible. Je souhaitais accoucher sans épidurale à hôpital en restant zen le plus possible. Pas besoin de préciser que ça ne s’est pas du tout passé comme je l’aurais voulu, et c’est correct comme ça!



Comment s’est déroulé ton travail avant que la décision soit prise de faire une césarienne?

Les contractions ont commencé vers 9h30. Chaque demi-heure la dose était augmentée et donc les contractions étaient de plus en plus fortes. Le cœur du bébé était monitoré tout au long de la journée. À 21h30, mon médecin est venue me voir, j’étais dilatée à 10cm et c’est à ce moment qu’elle a parlé de la césarienne pour la première fois parce que le bébé était encore très haut et qu'il se présentait le visage vers le pubis, alors qu'il aurait dû se présenter la tête vers ma colonne. Aussi, son cœur commençait a décélérer. Sur le coup, j’ai refusé la césarienne catégoriquement, en pensant naïvement que j’avais le contrôle là-dessus, en me disant ‘’Ben non! Tu vas voir. Je vais pousser comme une championne et ça va bien aller.’’ Elle était d’accord qu’on tente la poussée, mais en gardant l’option de la césarienne ouverte.


À quel moment pendant ton travail ont-ils décidé d’aller en césarienne?

Après près de 13 heures de contractions, j’ai pu commencer à pousser. Par contre, le médecin a remarqué que je perdais beaucoup de sang, et que mon bébé avait aussi fait ses premières selles (méconium) dans mon ventre; donc risque d’intoxication. Elle m’a laissé pousser environ 1 heures, mais quelques complications sont survenues. Mon fils avait 2 tours de cordon autour du cou, son cœur décèlerait à chaque contraction et il avait encore le visage vers le haut alors qu’il devait l’avoir vers le bas. Elle a essayé de le sortir avec les forceps. Mon conjoint m’aidait à pousser. Il appuyait sur mon ventre quand je poussais. Oui, oui! Rien ne marchait et c’est à ce moment qu’elle m’a dit qu’on s’en allait en césarienne. Tout s’est passé super vite à partir de ce moment-là!



Comment as-tu réagi?

Quand elle avait mentionné la césarienne la première fois, je ne voulais rien savoir. Je me disais que j’allais être capable; Pleins de femmes l’avaient fait avant moi. C’est après une heure de poussée que je me suis rendu compte que nous étions passées de 4 à presque 15 personnes dans la chambre, que j’ai vue dans les yeux de ma médecin que le temps pressait et qu’elle m’a parlé des complications. Je n’ai pas vraiment eu le temps de réagir. Tout ce qui comptait, c’était que mon fils sorte et qu’il soit en santé. J’ai tout de même été un peu déçue quand on m’a averti qu’on devait m’endormir pour l’opération étant donné que j'avais du mal à geler avec les médicaments et que mon conjoint ne pourrait pas assister à la naissance, mais tout s’est passé très vite.



Comment ton conjoint a réagi à l’accouchement? Comment t’a-t ‘il supporté?

Mon conjoint m’a dit quelques jours après l’accouchement que ce qu’il a trouvé le plus difficile, c’était son sentiment d’impuissance; De me voir avoir mal et de ne pas pouvoir rien faire pour m’aider. Il a voulu me faire les massages et les points de pression, mais je n’arrivais pas à endurer qu’on me touche pendant le travail. J’étais trop concentrée. Pendant le travail, il essayait de me changer les idées. On écoutait une série sur son téléphone, on parlait... Quand j’ai pu pousser, il était mon préposé aux débarbouillettes d’eau froide sur mon front. Il m’en apportait aux 2 minutes. Il n’a pas pu assister à l’accouchement, mais les infirmières lui ont amené le bébé alors que j’étais toujours en salle d’opération. Il savait à quel point le peau à peau était important pour moi, alors il a gardé notre petit bien emmitouflé sur lui jusqu’à ce que je puisse l’avoir pour que je puisse profiter du premier peau à peau. Il m’a dit qu’il trouvait ça important que ce soit avec moi la première fois, j’ai trouvé ça mignon et j’ai vraiment apprécié son geste, même si évidemment ça m’aurait fait tout autant plaisir qu’il en profite pour la première fois lui aussi! Il ne manque pas une occasion pour coller son petit garçon depuis. :)


Quels étaient les accommodements mis à ta disposition à l’hôpital? (matériel, réduction de la douleur, services…)

J’avais 2 moniteurs sur le ventre, en plus de mon soluté branché au bras. J’étais donc limitée dans mes mouvements. Je ne pouvais pas vraiment marcher, mais ils m’ont offert le ballon d’exercice, que j’ai utilisé un peu. En ce qui a trait à la gestion de la douleur, on ne m’a pas vraiment offert beaucoup d’options. C’était soit la morphine qui allait faire effet seulement quelques minutes ou l’épidurale. J’ai attendu le plus que j’ai pu avant de la prendre (petit défi personnel j’imagine). On m’a finalement donné l’épidurale, qui a fait effet les deux premières heures seulement.


Comment se sont passé les heures suivant la césarienne? Comment t’en es-tu remise?

Le réveil après l’opération a été un peu plus difficile pour moi (réveil trop rapide, morphine qui ne faisait pas son plein effet encore, panique de savoir si mon fils était correct…). J’ai pu retourner à ma chambre environ 1 heure après mon réveil et c’est seulement à ce moment que j’ai pu voir et faire mon premier peau à peau avec mon fils. Je ne ressentais pas vraiment la douleur à ce moment-là. Surement dû à l’adrénaline. J’ai eu ma césarienne vers 23h00 et le lendemain à 8h00 am, on me demandait de me lever. Je pouvais marcher dans ma chambre, lentement mais surement! Le retour en auto a été ce qui a été le plus difficile je crois. À chaque bosse, j’avais l’impression que tout allait rouvrir. J’ai tout de même eu une rémission rapide. 3 jours après mon retour à la maison, je prenais des marches dehors en poussette. Les premières journées sont plus difficiles. Rire ou tousser = douleur assurée, mais j’avais des antidouleurs au besoin. Deux jours après notre retour à la maison, une infirmière du CLSC est venue m’enlever mes agrafes pour me mettre des bandes de rapprochement que je devais garder une semaine déjà ma plaie était belle! En fait, c’était la première fois que j’osais la regarder, cette vilaine cicatrice qui m’a permis d’avoir enfin mon fils dans les bras. C’est sûr qu’on est un peu plus limité pour les 6 premières semaines, mais ma réémission s’est très bien passée!

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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-2907846864841421839Wed, 28 Sep 2016 15:29:00 +00002016-09-28T10:53:24.551-07:00Entrevue | Accouchement avec une sage-femme en Centre hospitalier
Entrevue par Martine Boucher

De plus en plus, on entend parler de la possibilité d'accoucher avec une sage-femme en maison de naissance, mais on oublie souvent qu'il est possible d'accoucher dans un Centre hospitalier avec une sage-femme. Un excellent compromis pour ceux et celles qui hésitent! Mira et son conjoint Cedrik ont fait ce choix pour la naissance de leur petit Kylian. 

Pourquoi as-tu choisi d’accoucher en centre hospitalier avec une sage-femme?

Nous avons choisi le centre hospitalier pour le premier enfant parce qu’on voulait que ce soit naturel, mais sécuritaire et que la maison de naissance affiliée avec le CSSS Jeanne-Mance n’était pas encore officiellement ouverte. Nous avions donc le choix entre la maison et l’hôpital. Nous avons aussi choisi que ma mère soit présente comme soutien et comme accompagnatrice. Nous voulions que ce soit le plus naturel possible, mais nous voulions garder l’option médicale s’il y avait des complications.


As-tu consulté ton conjoint pour prendre ta décision? 



Cedrik, Mira et Kylian
Oui et non, il déteste les hôpitaux et pour lui c’était une façon de s’assurer que nous y passerions le moins de temps possible. Dès le début, il m’a appuyé dans mon choix. Il est venu à toutes les rencontres/suivis et a beaucoup aimé le contact humain des sages-femmes que nous avons rencontré ainsi que l’approche plus douce et personnelle du suivi. Pour lui, tout était nouveau, mais il a adoré son expérience.

Comment avais-tu entendu parler des sages-femmes?


Je ne me suis pas vraiment posé la question en fait, pour moi c’était tout naturel. Ma mère a eu ses trois enfants naturellement à la maison avec une sage-femme et elle a par la suite été elle-même aide sage-femme et sage-femme. J’ai grandi en trouvant ça complètement fou, mais normale. Par contre avant d’être enceinte, je ne m’étais jamais demandé si je voulais être suivi par un médecin ou une sage-femme. 


Comment t’es-tu préparé à ton accouchement?


J’ai fait du yoga, de la natation et j’ai marché beaucoup tout au long de ma grossesse, j’étais très en forme. 

Nous avons lu et commencé à nous préparer à la méthode Bonapace plusieurs semaines avant l’accouchement. Malheureusement, comme j’ai accouché à 36.4 semaines nous n’avons pas eu le cours que nous allions suivre dans la même semaine. Mon conjoint et ma mère disent avoir utilisé plusieurs techniques de gestion de la douleur, notamment les points de pression proposés par la méthode. La sage-femme, ma mère et mon conjoint ont donc utilisé certaines méthodes, mais je ne m’en souviens pas. De mon côté, j’ai essayé de me concentrer sur le positif pendant les contractions douloureuses du travail en me disant que mon fils était en route et que la douleur était positive. Pour moi cette façon de penser a été essentielle. Je recommande au minimum de lire ou de prendre connaissance de la méthode Bonapace, même seulement à titre informatif.


Nous avons aussi suivi des cours prénataux avec le centre des naissances qui était donné par les sages-femmes. Ces cours nous ont permis de créer des liens avec d’autres couples dans la même situation que nous, de répondre à nos questions et de se préparer plus concrètement à l’accouchement lui-même.


Quelles étaient tes craintes face à l’accouchement?


J’avais très peur de ne pas être capable de supporter la douleur. Je ne suis pas quelqu’un qui la tolère très bien à la base et je m’attendais au pire. J’ai eu aussi la mauvaise idée de regarder des photos des déchirures périnéales et j’avais si peur de déchirer que j’ai eu peur lors de la poussée. J’ai dû pousser pendant près de 2 heures parce que ma peur prenait parfois le dessus. Bien sûr l’idée de la césarienne ou du 72 heures de travail m’ont fait peur, mais je suis du genre à m’attendre au pire pour que finalement tout se passe très bien. J’ai beaucoup travaillé sur moi-même pendant ma grossesse en me disant que ce serait bébé qui déciderait du déroulement et pas moi. Ça m’a beaucoup aidé dans le lâcher-prise sur mes peurs et attentes.


Quels étaient tes souhaits pour ton accouchement?  


Dans le meilleur des mondes je voulais accoucher naturellement, sans épidurale et par voie vaginale. Comme j’ai accouché tôt, nous n’avons pas eu le temps de faire un plan de naissance, mais si j’avais pu en faire un je ne crois pas que j’aurais pu souhaiter un meilleur accouchement. Je souhaitais par-dessus tout ne pas avoir recours à l'épidurale. Le côté complication, hospitalisation et rémission de la péridurale me faisait très peur. Ma seule demande était vis-à-vis de mon conjoint, tout faire en son possible pour m’encourager, me supporter et s’assurer de me rappeler pourquoi je ne l’a voulait pas, au cas où je l’a demanderais. Pour ce qui est du reste, je n’avais pas vraiment d’attentes.


Comment a commencé ton travail?

Je suis probablement l’exception à la règle, j’ai un peu accouché comme dans les films. J’ai eu une journée normale avec quelques petites contractions, mais rien de régulier ou d’organiser. Les contractions ne m’ont pas empêché ni de marcher ni de parler. J’ai perdu mes eaux en soirée (19h21) dans mon salon, juste après avoir coupé les cheveux de mon conjoint. Les contractions se sont déclenchées dans les minutes qui ont suivi. Elles ont été tout de suite très intenses, (contractions de 45 secondes à 1:30 min au moins de 3 minutes). J’ai honnêtement cru que j’allais accoucher chez moi et avec raison. Le temps de me rendre à l’hôpital (+- 20h00) j’étais dilaté à 8. À 23h47, bébé était dans mes bras. Pour un prochain accouchement je suis consciente que je dois prévoir qu’il est possible que j’accouche chez moi comme la poussée est généralement plus courte pour un second bébé.


Comment ton conjoint a réagi à l’accouchement? Comment t’a-t ‘il supporté?


Il a été parfait! J’avais une certaine crainte, comme il a une peur bleue du sang et des hôpitaux. Il m’a vraiment surpris, une fois à l’hôpital, il était calme et super présent. Il n’a pas manqué une contraction, me tenant la main, la jambe, au besoin. Sa présence m’a aidé à continuer lorsque j’étais fatiguée et je me suis sentie supporté tout au long de mon accouchement. Il a utilisé des points de pression de la méthode Bonapace, m’a épongé le front avec une serviette froide ou réchauffée selon ma température corporelle. J’avais peur que l’image de moi qui accouche le trouble, mais je ne me suis pas sentie jugée, seulement supportée. Il a même failli « attraper » le bébé à sa sortie, il était prêt à faire le peau à peau nécessaire si besoin dès sa sortie et j’ai trouvé ça rassurant. Il a coupé le cordon avec fierté et ce même s’il appréhendait ce moment depuis des mois. Il a regardé le placenta, il a même dit à plusieurs reprises à quel point il trouvait que c’était beau. Il était ému, fier et heureux. Il a adoré l’expérience avec les sages-femmes. Il y avait lors de mon accouchement 2 sages-femmes, une stagiaire, une aide natale ainsi que ma mère. De nature très énergique, il s’est senti calmé par elles entre les contractions de poussée. Il m’a raconté avoir eu l’impression qu’elles me guidaient et m’accompagnaient à chacune des contractions et qu’elles aussi reprenaient leur calme et il a dit avoir trouvé ça « beau ».

Est-ce qu’il y a eu un moment pendant l’accouchement où tu as regretté ta décision d’accoucher à l’hôpital? Aurais-tu aimé être en maison de naissance?


Non, pas vraiment. Je me sentais en sécurité et pour un premier accouchement c’est ce qu’on voulait. Nous n’avions pas l’option d’être à la maison de naissance, mais nous y pensons pour un deuxième. J’ai eu peur d’accoucher à la maison, je ne me sentais pas prête à le faire, du moins pas pour un premier.


Quels étaient les accommodements mis à ta disposition à l’hôpital?


Je n’ai pas eu le temps de me rendre dans le bain, mais j’aurais pu y aller. Tout le matériel est à notre disposition comme si nous accouchions avec un médecin « régulier ». J’ai particulièrement aimé le banc en forme de siège, puisque la poussée est plutôt abstraite lorsque l’on n’a jamais accouché. J’ai beaucoup aimé pouvoir me positionner à ma guise selon comment je me sentais et savoir que j’avais le choix d’accoucher de la façon qui me plaisait.


Comment le personnel de l’hôpital a réagi à la présence de ta sage-femme?


Je n’ai vu aucun membre du personnel de l’hôpital. Je sais qu’il y a eu communication avec un médecin comme mon fils n’avait pas tout à fait 37 semaines, mais je ne l’ai pas vu. Le CHUM St-Luc est habitué à travailler avec les sages-femmes du CSSS et si nous choisissons d’accoucher avec une sage-femme et que tout se passe bien, ils n’interviennent pas du tout.


Comment se sont passé les heures suivant l’accouchement? Comment t’en es-tu remise?


Nous sommes rentrés à la maison vers 3h00 dans la nuit suivant l'accouchement, un peu sous le choc, mais en bonne forme considérant le fait que je venais d’accoucher. Comme je n’ai pas eu de points, de déchirure ou d’intervention médicale, je me suis remise rapidement. Par contre, mon seul bémol est que comme nous étions à la maison, beaucoup de gens sont venus nous visiter dès le lendemain. J’ai trouvé les visites épuisantes. Nous mettrons nos limites pour un prochain accouchement. J’ai beaucoup aimé les visites à domicile des sages-femmes après l'accouchement, je me suis sentie rassurée et confortable avec elles. Être à la maison avec mes deux hommes dès le début m’a fait du bien.  Nous comptons avoir un deuxième enfant avec les services d’une sage-femme autant pour le suivi avant, l’intervention pendant que le suivi après.



Merci à Mira de nous avoir permis d'en savoir plus sur cette pratique et de nous avoir fait entrer dans son intimité le temps de quelques questions. 
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-5831372633796311182Tue, 27 Sep 2016 16:14:00 +00002016-09-27T09:14:01.383-07:00Entrevue | Accouchement naturel en Centre hospitalier
Entrevue par Martine Boucher

Ma grande sœur a accepté de se prêter au jeu et de répondre à mes questions. Mère de deux belles filles de 4 ans (Maïka) et 2 ans (Èva), Mélina a accouché à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal. Les deux fois, elle a accouché naturellement! À travers ses réponses, vous pourrez en découvrir davantage sur cette pratique qui est un souhait pour plusieurs et une crainte pour d'autres.

- Pourquoi as-tu choisi d’accoucher en centre hospitalier?


J’avoue m’être laissé influencer par des histoires terrifiantes d’accouchement qui ont mal tourné en maison de naissance. Accoucher dans une maison de naissance m’intéressait, mais j’ai plutôt choisi l’option rassurante de me retrouver entourée de spécialistes médicales.


- As-tu consulté ton conjoint pour prendre ta décision? Pourquoi?


Oui, mais la discussion n’a pas été très longue. Il était du même avis que moi. C’était aussi un premier accouchement pour lui aussi, alors c’était primordial pour moi de le consulter.


- Comment t’es-tu préparé à ton accouchement?


Je lisais beaucoup de livres et d’articles sur les méthodes aidantes pour accoucher naturellement. La péridurale me faisait terriblement peur, mais j’essayais de ne pas me mettre trop de pression pour ne pas la prendre. On ne sait jamais l’accouchement qu’on aura.


- Quels étaient tes souhaits pour ton accouchement? 



Accoucher naturellement et impliquer mon conjoint le plus possible durant chaque étape de mon accouchement. 

- Quelles étaient tes craintes face à l’accouchement?


J’avais peur de déchirer! :O


- Comment a commencé ton travail?


Je me suis réveillé à 5h du matin et j’avais de petites contractions. Je me suis levé; Mon feeling de maman me disait ‘’Ça y est! C’est le grand jour! J’étais très excitée et heureuse à l'idée d'aller enfin rencontrer ma fille. 


- Quels étaient les accommodements mis à ta disposition à l’hôpital?


J'avais accès au ballon d’exercice qui m’a beaucoup aidé. Je me suis assis dessus et je faisais balancer mon bassin de gauche à droite. Ça m'a beaucoup aidé! 


- Qu’as-tu utilisé comme technique afin de diminuer ta douleur pendant ton travail à l’hôpital?

En plus du ballon d'exercice, mon conjoint me massait à chaque contraction dans le bas du dos. J'avais aussi amené de la musique relaxante que j’avais mise sur mon MP3. 


- Raconte-moi comment s’est passé ton accouchement?


Ce fut l’accouchement idéal. Comme je le disais plus tôt, j’ai commencé à avoir de petites contractions à 5h du matin. Tranquillement, elles étaient de plus en plus rapprochées. Je vous dirais que jusqu’à midi, ça s’endurait très bien. Je faisais du lavage, je pliais du linge et je faisais quelques tâches à la maison. À 13h, j’étais aux 5 minutes depuis 1 heure. J’ai appelé à l’hôpital et l’infirmière m’a dit d’attendre encore un peu car souvent les premiers accouchements sont plus longs. Elle m’avait conseillé de prendre un bain chaud pour diminuer la douleur et c'est le contraire qui s'est produit. Les contractions sont devenus encore plus intenses. J’ai passé de contractions aux 5 minutes à des contractions aux 2 minutes et ce, en seulement 10 minutes. Je suis sorti du bain car je me rendais bien compte que ça ne diminuait pas. En sortant, j’ai perdu mes eaux! Mon conjoint et moi, paniquions un peu. J’avais de la difficulté à m’habiller car mes contractions étaient trop rapprochées. On s’est dépêché en embarquer dans la voiture. Je me souviens d’avoir pensé que j’accoucherais dans la voiture, sans le dire à mon conjoint pour ne pas le faire paniquer. Finalement arrivé à l’hôpital, je n’étais plus consciente du tout. J’étais dans ma bulle! On dirait que les gens qui me parlaient étaient très loin. C’est l’effet de l’endorphine! Quand notre corps a trop mal, il se protège et crée une hormone qui agit comme un antidouleur. La dame m’a tout de suite transférée en salle d’accouchement car j’étais ouverte à 7 cm. et il voyait la tête de bébé. Après à peine 20 minutes de poussées, ma magnifique cocotte était là. J’étais très heureuse d’avoir accouché naturellement. Je me sentais puissante!


- Comment ton conjoint a réagi à l’accouchement? Comment t’a-t’il supporté?


Très bien! Il a trouvé ça très spécial de voir à quel point cette partie du corps est élastique! (haha) Il m’encourageait et me tenait la main.



-   - Est-ce qu’il y a eu des moments pendant l’accouchement où tu as souhaité avoir recours à la péridurale?



Oui, mais au maximum de la douleur et il était trop tard. La petite arrivait! Le pire était la douleur durant la poussée. Je ne regrette pas du tout de ne pas l’avoir eu.

    - Comment se sont passé les heures suivant l’accouchement? Comment t’en es-tu remise?

J’étais sur un ‘’high’’ (si je peux me permettre cet anglicisme). J’ai accouché à 16h33. Mon conjoint et moi, n’avons pas dormi de la nuit. Je me suis très bien remise de l’accouchement. J’ai dû avoir des points puisque j'avais un peu déchiré, mais j’ai récupéré assez vite.

    - Si c’était à refaire déciderais-tu d’accoucher encore à l’hôpital et de façon naturelle? 


      À l’hôpital, pas certaine! Pendant le travail et l’accouchement, j’étais bien à quatre pattes ou debout accoté sur le lit, mais le personnel voulait absolument que je me couche. J’ai moins apprécié ce point-là. Mise à part ça, je peux dire que l’équipe médicale était superbe. Je crois seulement qu'ils ont leur façon de faire dans un hôpital. C'est aussi différent d'un hôpital à l'autre. L'accouchement de façon naturelle, ça, je le referais n’importe quand. Le feeling du après est super! On grosse dose d’adrénaline. 


   Merci Mélina de nous avoir permis d'entrer dans ton intimité le temps d'une entrevue. Je souhaite un aussi bel accouchement que toi à toutes nos lectrices ainsi qu'à moi-même. hihi
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-5685124117328091612Mon, 26 Sep 2016 15:00:00 +00002016-09-26T08:00:09.736-07:00Entrevue | Accouchement à la maison avec une sage-femme
Entrevue par Martine Boucher
Photos : Melyssa

Grâce aux réponses généreuses de Melyssa, nous pourrons en découvrir plus sur une pratique assez rare en 2016 : L'accouchement à la maison. Personnellement, c'est une pratique qui m'intrigue beaucoup et qui en même temps me rend craintive. Je ne sais pas si j'aurais l'audace d'accoucher à la maison. On a tendance à associer cette pratique au temps de nos arrières grands-mères et disons qu'à l'époque ce n'était pas toujours rose! Melyssa, nous raconte : Accoucher à la maison en 2016, ce n'est pas comme accoucher à la maison en 1930... Il y a une foule d'avantages à mettre notre enfant au monde dans le confort de notre chez-soi accompagnée d'une sage-femme. C'est ce que vous découvrirez à travers cette entrevue. 

Melyssa, pourquoi as-tu choisi d’accoucher à la maison?

Depuis que je suis toute petite, je disais que plus tard j'allais accoucher à la maison. Avec l'évolution de la médecine et en vieillissant, l'idée m'est sortie de la tête. Je me disais que ça ne se faisait plus... À mon grand bonheur, oui c'est toujours possible et encore plus sécuritaire que jamais! Dans ma tête, un accouchement est un événement heureux. Je pense qu'on ne devrait pas accoucher au même endroit qu'on se fait soigner quand on est malade.

Comment as-tu entendu parler de la possibilité d'accoucher à la maison?

Quand je suis tombée enceinte la première fois en avril 2013, j'ai suivi la vague et été voir une gynécologue: suivi très rapide, très expéditif, j'étais déçu et j'avais encore en tête mon accouchement de rêve à la maison. Malheureusement, ma grossesse s'est terminée en fausse couche à 12 semaines. C'est là que j'ai commencé à faire des recherches sur la possibilité d'accoucher à domicile pour une future grossesse. Quand je suis tombée de nouveau enceinte quelques mois plus tard, j'ai tout de suite contacté les sages-femmes de la maison de naissance. J'étais vraiment emballée! Malheureusement, puisque je déménageais à 37 semaines de grossesse l'accouchement à domicile n'était pas possible parce qu'ils devaient évaluer le domicile avant la 36e semaine. À ce moment-là, j'ai quand même opté pour un accouchement en maison de naissance qui était un excellent compromis. 

Comment a réagi ton conjoint à cette décision?

Mon conjoint c'est aussi mon meilleur ami! On ne s'entend pas toujours sur tout, mais sur ce point, il était très d'accord. Il ne m'a pas regardé bizarrement quand je lui ai emmené l'idée et dès la première visite à la maison de naissance, il était déjà conquis!

Comment t’es-tu préparé à ton accouchement?


Pour ma part, je fais beaucoup de visualisation positive. Je visualise l'accouchement. En réalité, penser à l'accouchement me rend réellement sereine! J'ai aussi lu le livre Une naissance heureuse d'Isabelle Brabant (que j'ai relu pour mon deuxième enfant. On ne se tanne pas!) Les rendez-vous avec la sage-femme sont aussi d'excellents préparatifs à l'accouchement. Toutes mes questions étaient très bien répondues et tout m'était bien expliqué. 

Quelles étaient tes craintes face à l’accouchement?


Quand je pense à l'accouchement, je n'ai pas vraiment de crainte. J'avais peur d'être provoquée ou d'un transfert d'urgence à l’hôpital, mais sinon, je n'avais pas vraiment de crainte.

Quels étaient tes souhaits pour ton accouchement? 


Je voulais une ambiance relaxante, que mon conjoint puisse participer, pouvoir bouger comme j'en avais envie... Pour la naissance, je voulais pouvoir participer et prendre la position qui me convenait. Ensuite, je souhaitais faire du peau à peau immédiatement après la naissance et une mise au sein rapide. Aussi, je souhaitais un retardement des soins inutiles (pesé, mesures...). J'ai aussi refusé l'onguent dans les yeux.

Comment ton conjoint a réagi à l’accouchement? Comment t’a-t ‘il supporté?


À ma première, il ne savait pas trop quoi faire. La sage-femme l'a bien guidé. Il m'a servi d'appui, il m'a massé... Pour mon deuxième, il était plus ''actif''. Il était très près de moi, me massait, me disait que j'étais capable... Il a très peur du sang, j'avais un peu peur qu'il réagisse mal, mais à ma grande surprise, il a décidé de voir nos enfants naître et il a même aidé pour l'expulsion de ma première!

Raconte-moi comment a commencé ton travail et comment s'est passé ton accouchement?


J'étais rendu à 41.3 semaines. Malgré tous nos efforts pour que le travail se déclenche par lui-même, mon coco n'était pas pressé. On a tenté les strippings (décollement des membranes), séance de tire-lait, marche, homéopathie... 

Pour que je puisse accoucher à domicile, je devais accoucher avant 42 semaines sinon c'était un transfert automatique à l’hôpital. À ce moment-là, j'avais 2 choix: aller à l’hôpital pour un déclenchement régulier (hormones synthétiques et rupture des membranes). Si je choisissais cette option, ma sage-femme pouvait m'accompagner, mais pouvait être là simplement comme accompagnante. Elle n'avait aucune autorité sur l'accouchement. L'option 2 (que j'ai choisi), ma sage-femme venait à la maison et procédait à la rupture des membranes.
Mardi matin le 12 janvier 2016, ma sage-femme est arrivé à la maison avec tous ses bagages et on s'est installé à la chambre. On a pris un café ensemble, jasé... Je l'ai laissé s'installer tranquillement et vers 11h30, elle a appelé la deuxième sage-femme pour lui dire qu'elle s’apprêtait à rompre mes membranes et de s'en venir tranquillement. 
11h30 : écoute fœtale, pression, et elle s'installe avec le crochet. Je sens un ''sploutch'' chaud! Ça fonctionne! 10 minutes plus tard, j'ai droit à ma première vraie contraction (je n'en avais eu aucune à ce jour, seulement de légères contractions de Braxton). 5 minutes plus tard une deuxième! La sage-femme me fait couler un bain et descend pour me laisser à mon intimité et accueillir la deuxième sage-femme. Pendant que je prends un bain, les contractions s'intensifient et se rapprochent de plus en plus. J'appelle mon chum, il m'aide à sortir du bain. Je m'installe accroupi dans le lit. Mon conjoint me masse les épaules et le dos... j'ai chaud, j'ai mal... dans ma tête tout va beaucoup trop vite, je n'ai plus le temps de respirer! Mes sages-femmes sont là pour m'appuyer et me ramener à moi. Je commence à trouver la douleur complètement insupportable. Ma sage-femme me propose un autre bain, j'accepte! En me rendant vers le bain, je sens que ça pousse, je le dis à ma sage-femme qui me demande si je désire accoucher dans l'eau. Je dis que oui! Finalement, ça pousse tellement fort que je n'ai aucune force pour lever ma jambe et entrer dans le bain, donc je cède à la sensation et je pousse avec les contractions. Je suis debout appuyé sur le bain, je sens que ça brûle, je mets ma main et à ma grande surprise la tête de mon coco est déjà engagée! Ma sage-femme s'agenouille près de moi pour m'aider en cas de besoin, mais je réussis à pousser mon coco et l'attraper par le dessous des bras! Elle m'aide à m'asseoir, il y a du sang sur le tapis de bain, mais je m'en fous, j'ai mon fils dans les bras! Il est 14h05, soit un peu moins de 2 heures après la première contraction. Dans ma tête, tout est allé tellement vite que j'ai l'impression que ça ne faisait que 5 minutes! 
Est-ce qu’il y a eu un moment pendant l’accouchement où tu as regretté ta décision d’accoucher à la maison?


Non, jamais! J'étais bien et à aucun moment pendant mes accouchements, je me suis dit que j'aurais aimé être à l’hôpital.

Quels avantages as-tu vu d’accoucher à la maison?


Le fait d'être dans mes choses, d'avoir un lit confortable, ma propre salle de bain, de pouvoir manger un bon repas tout de suite après l'accouchement, relaxer...

Comment se sont passé les heures suivant l’accouchement? Comment t’en es-tu remise?
Je ne veux pas faire peur à personne avec mon après-accouchement, mais malheureusement vers 18h00 je n'allais vraiment pas bien. Ma sage-femme a tout de suite détecté un énorme caillot qui formait une hémorragie. Je me vidais de mon sang. Heureusement, les sages-femmes sont très bien équipées. J'ai eu des injections d'hormones synthétiques, branchement de soluté, cathéter pour la vessie... Bref, tout s'est fait très rapidement dans le confort de mon lit! Les sages-femmes étaient calmes, mais très efficaces. Avoir été à l’hôpital, je pense que j'aurais été plus alarmée, mais à la maison même si je tremblais, je réussissais à rester relativement zen! Le soluté et une prescription de fer m'ont aidé à m'en remettre assez rapidement. J'étais quand même un peu plus fatiguée et étourdie dans les jours qui ont suivi l'accouchement. 
J'ai tellement aimé mon expérience que malgré ma petite péripétie, bébé 3 (qui n'est pas encore conçu, mais le sera dans un avenir rapproché) aura lui-aussi la chance de naître à la maison! 

Merci à Melyssa pour sa générosité et de nous avoir permis d'en savoir plus sur une pratique peu connue! On lui souhaite plein de bonheur avec sa belle petite famille et on lui souhaite un troisième enfant en santé et un accouchement dans le confort de son chez-soi. 

http://www.www.petiteboite.ca/2016/09/entrevue-accouchement-la-maison-avec.html[email protected] (Anonymous)0
tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-5236392864407477597Sun, 04 Sep 2016 19:42:00 +00002016-09-04T12:47:50.944-07:00Quand on partage, on s'enrichit : Mes outils pour mieux vivre votre maternité.Article par Martine Boucher

Je commence (déjà) cette semaine ma 32e semaine de grossesse. Ça passe tellement vite! Je me revois au début de ma grossesse à vouloir que ça ait plus vite, que ma bedaine paraisse plus... J'y suis!

Depuis le début de ma grossesse, j'ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables et d'échanger sur la maternité dans son ensemble. Quand on partage, on s'enrichit! Rappelez-vous toujours de cette phrase. En partageant avec différentes personnes, j'ai découvert une foule d'informations intéressantes et aidantes pour bien vivre ma grossesse, avoir des réponses à mes questions et me sentir en confiance pour l'arrivée de mon petit Eliot. J'ai eu envie de vous partager ces liens qui seront, j'en suis certaine, aussi aidants pour vous qu'ils l'ont été pour moi. 

Les cours prénataux de Marie Fortier (gratuit)

La première fois que j'ai vu cette femme, c'est à l'émission Dans l'oeil du dragon. Je n'étais pas enceinte à l'époque, mais j'ai tout de suite été charmée par sa douceur et sa passion. Marie Fortier est une infirmière de formation. Elle travaille depuis plus de 25 ans à Sherbrooke auprès de parents en périnatalité. Marie Fortier est titulaire d’un diplôme en techniques infirmières, d’un baccalauréat en soins infirmiers et d’une maîtrise en sciences clinique. Elle souhaite maintenant grâce à son site web, partager son savoir avec le plus grand nombre de parents possibles et ce, partout à travers le Québec. Ne pas avoir de frontières : la force du web!  

Si vous êtes de Sherbrooke et ses environs, vous êtes chanceux puisque vous pourrez prendre part à ses rencontres prénatales (cliquez-ici pour en savoir plus). 

Sur son site web, elle offre une variété impressionnante de vidéos que ce soit sur la grossesse ou sur la réalité des nouveaux parents. Marie Fortier touche à un très grand nombre de sujets susceptibles de nous aider à mieux vivre nos premiers moments dans le grand monde de la parentalité. J'aime beaucoup ses nombreuses vidéos abordant l'accouchement. (Accouchement en centre hospitalier avec ou sans épidurale, accouchement en maison de naissance, les signes du travail et de son évolution, la méthode Bonapace, les méthodes naturelles de réductions de la douleur et plus encore) Ce qui est d'autant plus intéressant, c'est qu'elle s'y connait autant en ce qui concerne les accouchements en maisons de naissance qu'en centres hospitaliers. 

La vidéo sur les animaux domestiques m'a aussi grandement plu. J'ai un chat plutôt anxieux à la maison qui risque de réagir à l'arrivée d'Eliot. Dans la vidéo, Marie et sa collègue nous présentent différents trucs pour faciliter l'intégration du bébé dans l'environnement de notre animal. Ces informations ont été très rassurantes pour moi. Si vous avez un chat ou un chien à la maison, je vous conseille fortement cette vidéo. 

Si vous avez fait les cours prénataux au CLSC par exemple, je vous suggère tout de même de consulter ce site web qui pourrait compléter les informations que vous avez reçues. Si vous n'avez pas fait les cours prénataux, courez visiter ce site. Vous y trouverez beaucoup d'informations selon vos besoins. En plus des vidéos, Marie Fortier offre sur son site un blogue sur lequel vous trouverez encore plus d'informations. 

Les + :
- Vidéos et informations diversifiées
- Sans jugement
- Adapté aux besoins de chacun, puisque nous choisissons nous-même quelles vidéos nous regardons.
- C'est gratuit

Une naissance heureuse, par Isabelle Brabant


Ce livre m'a été conseillé par ma chiro. et je suis très contente de l'avoir découvert. Je lis chacune des pages avec beaucoup d’intérêt et depuis le début de sa lecture, j'ai appris une tonne de choses que je ne savais pas. 

Isabelle Brabant est sage-femme de formation et ce depuis plus de 30 ans. Dans son livre, elle a une approche très naturelle face à la grossesse, l'accouchement et la maternité, ce qui va dans le même sens que mes valeurs et de ma façon de voir les choses. Malgré son travail de sage-femme, Isabelle aborde également l'approche médicale face à tout le processus de naissance et ce, sans jugement. À travers son écriture, elle favorise fortement l'empowerment des parents. Elle souligne l'importance de faire valoir nos droits en tant que parents, surtout lors de l'accouchement, mais aussi tout au long de la grossesse et dès l'arrivée de bébé. Elle nous apprend à se réapproprier notre corps en tant que femme qui s'apprête à donner naissance. 

Vous le savez comme moi, il existe une foule de livres abordant le sujet de la maternité. Ce que j'aime de celui-ci c'est que d'abord l'auteure est de chez nous, ce qui fait en sorte que les termes utilisés sont facilement compréhensibles et les exemples donnés sont directement en lien avec la réalité d'ici. Ce qu'on ne retrouve pas dans des livres de maternité traduits ou écrits par des auteurs Français.  

Il s'agit d'un livre très complet! Des premières réactions face à la grossesse aux premières heures avec bébé à la maison, Une naissance heureuse donne de l'information concrète. 

Vous pourrez trouver ce livre dans n'importe quel magasin de livres ou à la bibliothèque de votre quartier. 

Les + :
- Écrit par une auteure Québécoise
- Approche naturelle 
- Empowerment

Pages de partage entre mamans sur Facebook

À l'ère des réseaux sociaux, on a la chance d'avoir accès à de l'information rapide et venant de d'autres parents vivant la même réalité que nous. Cette proximité et cette possibilité d'échange valent de l'or. Bien sûr, nos parents n'avaient pas cet outil et s'en sont très bien sortis, mais pourquoi ne pas en profiter... Je dois dire que la rapidité et la diversité des réponses que l'on retrouve sur ces différents groupes d'échange, sont très rassurant et aidant. De plus, il existe une foule de groupes différents sur Facebook : groupe de soutien à l'allaitement, groupe de parents ayant accouché avec une sage-femme, groupe de parents de telle ou telle région, groupe de maternage... Il y en a vraiment pour tout le monde et pour toutes les approches. Personnellement, je suis sur trois groupes d'entraide que je vous suggère fortement.


D'abord, je suis sur le groupe ''Accros aux couches lavables''. 

Pour plusieurs raisons, je souhaite utiliser des couches lavables : par souci de l'environnement, pour des raisons économiques, parce que c'est plus beau... Je me suis donc inscrite sur ce groupe pour en savoir plus sur cette pratique avant de m'équiper. Ce groupe est génial! Il est rempli de parents, surtout des mamans, passionnées qui connaissent de A à Z les couches lavables et tout ce qui entoure ce grand monde. Comme je n'avais pas un budget immense pour me faire un ''kit'' de départ, je me suis informée auprès du groupe pour savoir quoi acheter et où les acheter. Grâce à eux, à leurs conseils et à mes recherches, j'ai pu acheter 20 couches pour seulement 70$. Et oui, les couches lavables ca peut être abordable! Sur le groupe, on peut vendre des couches, partager nos achats, questionner sur les différentes pratiques, dont les fameuses routines de lavage et partager nos réussites comme nos difficultés. Si vous êtes encore en questionnement à savoir si vous voulez utiliser les couches lavables, je vous invite à aller sur ce groupe. Cela pourrait vous convaincre, vous montrer tous les aléas de cette pratique ou vous permettre de réaliser que ce n'est pas pour vous... 

Je suis également sur un groupe d'entraide à l'allaitement qui s'appelle ''ALLAITEMENT : trucs, conseils et encouragements''. J'avoue que ce n'est pas le groupe que je fréquente le plus pour le moment, mais comme j'aimerais beaucoup allaiter et que je sais que l'allaitement à ses hauts et ses bas, je sais que ce groupe sera plus qu'utile à l'arrivée d'Eliot. Il existe autant d'histoires d'allaitement qu'il existe de mamans, alors on ne sait jamais comment ça se passera pour soi. Ce groupe agit (presque) à titre de marraine d'allaitement. 

Finalement, il était plus qu'important pour moi de trouver un groupe qui partage sans jugement et qui tient compte de la réalité de chacun. ''Les mamans de Facebook vendent, donnent, échangent...'' est sans contredit mon favori. Bien que le titre donne l'impression qu'il s'agit d'un groupe de vente, cette page est bien plus que ça. On y retrouve des mères de partout au Québec qui échangent sur leur réalité. Chaque fois que j'ai des questions ou des incertitudes, je me sens pleinement à l'aise de m'exprimer sur cette page et je reçois un nombre incalculable de réponses dans un délai très rapide. Je l'ai déjà mentionné, mais je le répète, le point fort de ce groupe: le non-jugement. Vous pouvez également, via cette page, poser des questions de façon anonyme en passant par les administratrices. C'est très utile pour les mamans qui ont des questions plus ''gênantes'' ou pour celles qui connaissent personnellement d'autres membres sur le groupe et qui souhaitent garder l'anonymat. Bref, un super groupe de mamans!

J'ai toutefois un petit bémol quant aux groupes d'échange trop spécifiques ou ayant des règlements à ne plus finir! J'ai pris part à un groupe que j'ai quitté assez vite. Après avoir lu les réponses aux questions posées, j'ai ressenti un profond malaise et j'ai préféré quitter le groupe. Disons que le jugement était assez flagrant. De plus, avant d'être admise dans le groupe, j'ai du lire la LONGUE liste de règlements et juré de leur respecter. Trop, c'est comme pas assez! Bref, parfois il faut en essayer plusieurs avant de trouver celui qui nous convient le plus. 

Les + :
- Rapidité et variété de réponses
- Diversité des groupes. Il y en a pour tout le monde.
- Le volet communautaire; entraide par les pairs.


Grâce à ces différents outils, j'ai trouvé toutes l'information nécessaire pour bien vivre ma grossesse et me préparer à l'arrivée de mon fils. J'espère qu'ils vous aideront également! Je vous invite à consulter vous aussi ces liens et à partager avec vos proches qui sont parents ou parents en devenir vos outils coup de cœur, parce que n'oubliez pas que quand on partage, on s'enrichit! :)


http://www.www.petiteboite.ca/2016/09/quand-on-partage-on-senrichit-mes-liens.html[email protected] (Anonymous)0
tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-4957900272130344527Sat, 20 Aug 2016 02:15:00 +00002016-08-19T20:30:33.680-07:00Ma grossesse | Souhaits vs. RéalitéArticle par Martine Boucher


Combien de fois j'ai dit : '' Moi quand je serai enceinte, je (ne) ferai (jamais) ci ou cela...'' ? 
Et combien de fois j'ai entendu les femmes autour de moi faire la même chose?
Beaucoup trop de fois! 

En même temps, ce n'est pas mauvais ou négatif. Loin de là! Au contraire, c'est bien de se mettre dans une situation et d'imaginer comment nous la vivrons; faire de la visualisation! Une fois dans la situation par contre, parfois notre vision change. Ça ne se passe pas toujours comme nous l'avions imaginé. Des fois, c'est plus difficile ou plus facile que ce qu'on croyait. 

À l'aube du début de ma 30e semaine, j'ai eu envie de vous partager ce qu'étaient mes attentes avant que je tombe enceinte et ce qui s'est avéré être ma réalité. 

Je tiens à préciser que j'ai l'immense chance d'avoir une belle grossesse: pas de nausées, pas de douleurs quelconque qui m'handicapent... Je veux donc être bien claire, le but de ce texte n'est pas de vous faire sentir coupable d'une quelconque façon si vous ne le vivez pas comme moi. Le but est surtout de faire une cocasse comparaison entre mes attentes et la réalité. Comme quoi il ne faut jamais dire jamais! :)

1. Moi, quand je serai enceinte, je vais faire du sport pour me garder en forme. 
Résultat: J'ai tenu parole! 

Je ne me décrirais pas nécessairement comme une personne ultra-sportive, mais pour moi, le sport prend quand même une place importante dans ma vie. Je suis fan de sports aquatiques. Depuis toujours, on entend que le sport pendant la grossesse a différents bénéfices, dont celui de faciliter l'accouchement. Pour moi c'était clair : quand j'allais être enceinte, je devais faire un sport d'eau (aquaforme, natation, peu importe...). 

À ma 20e semaine environ, j'ai commencé un cours d'aquaforme prénatal à la piscine Mathers de Saint-Eustache. Deux fois par semaine, je fais donc ce cours qui met l'accent sur le cardio, l'ouverture des hanches, la préparation du corps à l'accouchement et la facilitation de chacune des étapes de la grossesse. Un moment de pur bonheur! J'ai tendance à avoir des douleurs au niveau du nerf sciatique et le cours m'aide beaucoup à diminuer ce petit inconfort. Dans l'eau, nous pouvons faire des mouvements qui ne sont pas recommandés hors de l'eau, comme les sauts. En plus, l'eau diminue notre poids ressenti, ce qui fait en sorte qu'on se sent légère et libre, malgré notre grosse bedaine.

Présentement, je suis entre deux sessions de piscine. En attendant le début de la session d'automne, je me mets au cardio-bébé. J'ai enregistré une trentaine d'émissions de bébé-cardio diffusé à MATV. C'est un entrainement de 30 minutes adapté aux femmes enceintes et venant d'accoucher et qui vise le cardio, la musculation et les étirements. 

Je pense sincèrement que rester active tout au long de la grossesse diminue les risques de bobos. Par expérience, les jours où j'étais moins active, je sentais davantage d'inconforts. Juste le fait de prendre une marche de 15 minutes peut faire toute la différence. 

2. Moi, quand je serai enceinte, je vais toujours bien manger.
Résultat: Je n'ai VRAIMENT pas tenu parole 

Un peu plus d'un an avant le début de ma grossesse, j'avais pris un virage santé. Je m'alimentais beaucoup mieux. J'avais cessé de manger de la viande, je prenais un smoothie par jour et j'intégrais divers nouveaux aliments nutritifs à mon alimentation. Un virage qui me faisait beaucoup de bien et pour lequel j'avais développé une véritable passion. Il était évident que je me disais qu'une fois enceinte, j'allais poursuivre ce régime alimentaire et même redoubler d'ardeur question d'offrir à mon bébé les aliments les plus nutritifs possible.

La réalité étant ce qu'elle est, lors de mon premier trimestre, mon corps rejetait tous les smoothies que je pouvais lui donner. Qu'ils soient rouges, jaunes ou verts, aucun ne passait bien! Je mangeais beaucoup de petites carottes et de petits fruits, mais les pommes étaient très difficiles à digérer. Ma consommation de fruits et légumes a alors diminuée. Heureusement, au deuxième trimestre mes envies de smoothies sont revenues, mais je suis beaucoup moins assidue. 

Moi qui adore cuisiner, j'avoue qu'enceinte je n'ai ni l'envie, ni l'énergie de cuisiner. Je prends ce qu'il y a de plus simple à faire ou je mange ce que mon chum cuisine. Vous comprendrez donc que le régime végétarien a pris le bord! Contrairement à ce que peuvent dire plusieurs, non je ne mange pas de viande parce que j'ai des manques alimentaires. Au contraire, ma prise de sang lors du premier trimestre alors que je mangeais encore végétarien, était parfaite. Mon taux de fer était élevé et je ne manquais d'aucune vitamine. Si j'en mange c'est uniquement par paresse (disons-le!). Être végétarienne me demandait quand même une certaine recherche, de faire l'épicerie plus fréquemment et plus d'heure en cuisine. Après la naissance de bébé, je verrai si je reprendrai mes bonnes habitudes ou si la paresse continuera d'avoir le dessus sur moi... Pour le moment, c'est le festival des pizzas congelées, des kraft dinner, des grillades et des sandwichs vite-faites... Je ne mange pas que de la ''scrap'' mais disons que ça fait partie intégrale de mon alimentation ces temps-ci. Parfois, je me sens mal pour bébé, mais je me dis qu'il prend tout le meilleur des aliments et me laisse le reste... Ceci dit, j'ai très peu de rages alimentaires et je mange très peu de fast-food, sauf un petit Subway ici et là! 

3. Moi, quand je serai enceinte, je vais prendre soin de moi et essayer d'être toujours à mon meilleur.
Résultat: Je n'ai pas tenu parole

Avant ma grossesse, j'adorais regarder la mode en matière de vêtement de maternité. Les vedettes sont tellement toujours belles avec leur bedaine bien ronde et leurs vêtements tendances! Mais moi, je n'ai ni leur budget, ni leur styliste... :(

Les deux premiers trimestres ont bien été. Je pouvais encore porter mes vêtements normaux. Mes chandails lousses et longs, mes robes, mes leggings... Seuls mes pantalons ne me faisaient plus depuis ma 8e semaine de grossesse. Puis, au 3e trimestre, c'est devenu plus compliqué! Mes robes étaient maintenant trop courtes, mes chandails semblaient déformés sur moi et mes leggings sont devenus serrés. Merci aux filles de mon entourage qui m'ont prêté du linge de maternité, parce que ce n'est pas donné pour des vêtements que tu ne remettras peut-être jamais. Je n'ai toutefois pas eu le choix d'aller magasiner quelques morceaux pour me rendre jusqu'à la ligne d'arrivée. 

Aussi, on entend souvent que la grossesse rend les femmes rayonnantes. Leurs cheveux et leurs yeux sont brillants comme jamais! Eh bien!!! J'ai surement manqué le train quand les rayons passaient parce que les hormones ne jouent pas du tout à mon avantage. L'acné a gagné mon visage et mon dos, rien de dramatique, mais disons que ma peau n'est pas à son meilleur. Mes cheveux sont ''grichous'' et ma pilosité a augmenté, (c'est injuste que ça pousse plus vite quand notre bedaine nous empêche de pouvoir l'entretenir). 

Il y a des jours où l'envie me prend de me faire belle! Je me coiffe, me maquille et m'habille pour m'avantager! Je trouve ça si beau une femme enceinte et je me sens bien dans ma peau avec ma bedaine, pourquoi ne pas la mettre en valeur. Puis, il y a des jours où j'ai juste envie de me faire une couette et d'être en jogging... 

4. Moi, quand je serai enceinte, je veux absolument faire un shooting photo de bedaine.
Résultat:  J'ai tenu parole! 


Un incontournable! Une première grossesse ça n'arrive qu'une fois dans une vie, on se doit d'immortaliser ce grand moment. Étant fan de photographie, je ne pouvais pas passer à côté. Par contre, le genre de photo en sous-vêtement, c'est moins mon genre. Il y a tellement de concepts intéressants, ce n'est pas l'inspiration qui manque. 

J'ai donc rendez-vous avec Andréanne Coggins (photographe) en septembre prochain pour prendre des clichés de mon bedon bien rond avec papa. J'ai telllllllement hâte! Vous verrez certainement le résultat de cette petite séance. 

5. Moi, quand je serai enceinte, je veux TOUT répertorier de ma grossesse. 
Résultat: Je n'ai pas tout à fait tenu parole


Je suis le genre de personne à me faire une méga boite de souvenirs où je mets tout : mes billets de spectacle, mes billets de cinéma, mes cartes de fête, mes billets d'avion... Je me disais que j'allais faire pareil pour ma grossesse, mais à l'approche de mon 7e mois, je n'ai toujours pas de boîte souvenirs. Ceci dit c'est évident que ça changera à l'arrivée de bébé avec les bracelets d’hôpital, les photos, les empruntes et tout.

Par contre, étant quelqu'un qui aime et qui a besoin d'écrire, j'ai un petit carnet dans lequel j'écris à mon bébé. Un peu comme un journal de bord! J'y parle de mes rendez-vous médicaux, de l'annonce de la présence de bébé à ma famille, de mes maux et mes bonheurs... Ça me fait beaucoup de bien. J'y écris de façon ponctuelle quand l'envie me prend ou s'il arrive quelque chose de majeur...

Je pensais aussi prendre une photo par jour pour bien voir l'évolution de ma bedaine. J'en prends bien évidemment, mais vraiment pas à tous les jours, plutôt aux semaines. 

J'aurais tout de même la tête et le cœur rempli de magnifiques souvenirs. Je me rend compte que parfois ce n'est pas le matériel qu'on garde qui nous rappelle les souvenirs, mais la façon dont on vit pleinement chaque moment. 

6. Moi, quand je serai enceinte, je vais toujours parler à mon bébé et lui chanter des berceuses. 
Résultat: Je n'ai pas tout à fait tenu parole

Certaines sont très à l'aise de parler à leur bébé dès les premières semaines de grossesse, pour moi ça n'a pas été le cas. Disons que je trouvais ça bizarre de parler à mon ventre alors qu'il n'avait pas grossi et que je ne sentais pas encore bébé. Quand j'ai commencé à le sentir, j'ai créé un lien plus fort. J'ai commencé à lui parler quand je me retrouvais seule, surtout en voiture. Je lui parle surtout de ce que je suis en train de faire (Exemple: On s'en va à la piscine bébé-loup!). 

C'est vraiment quand il s'est mis à bouger que notre lien s'est développé. Le soir quand je me couche, c'est notre moment à nous deux. Il se met à gigoter! On dirait qu'il fait son petit spectacle juste pour sa maman. Quand quelqu'un d'autre essai de le sentir, il fait son timide! 

Malgré tout, je ne peux pas dire que c'est encore concret comme lien. Ça commence bien sûr à l'être de plus en plus que les semaines avancent et que les articles de bébés envahissent notre maison, mais c'est encore très abstrait! Peu importe, je sais que le jour où je le tiendrai dans mes bras pour la première fois, je développerai le lien le plus fort que je n'aurai jamais avec quelqu'un d'autre. 

7. Moi, quand je serai enceinte, je ne m’empêcherai pas de rien faire.
Résultat:  J'ai tenu parole! 


« Lève pas ça! »,  «Mange pas ça!», «Repose-toi!» ne sont que quelques phrases qu'on se fait dire à la seconde où notre entourage sait qu'on porte bébé. Ça vient bien sûr d'une bonne intention, mais... 

Quand notre corps nous permet de continuer nos activités habituelles sans dérangement et qu'on peut encore se permettre de faire toutes les tâches que nous sommes appelés à faire en une journée, pourquoi ne pas les faire? Au travail, comme à la maison, j'ai continué de vivre comme avant. Évidemment, je ne levais pas de charge énorme, mais j'ai toujours continué de soulever les sacs d'épicerie, les boîtes lors de mon déménagement et autres poids raisonnables. La vie continue quoi! 

L'alcool! Ah l'alcool! Pas que je sois une alcoolique assidue, mais être enceinte en plein été c'est aussi être entourée d'amis qui prennent un verre à un bbq ou une sangria sur le bord de la piscine. Ma grossesse m'a permis de découvrir les bières sans alcool. Merci à Becks et Budweiser d'avoir créé une bière sans alcool qui est bonne au goût! Les mousseux et les vins sans alcool m'ont aussi dépanné de très belle façon! La cidrerie Michel Jodoin fait d'excellents moûts de pommes à saveurs diverses qui sont savoureux! (coup de coeur pour celui aux litchies)

Pendant ma grossesse, j'ai fêté jusqu'aux petites heures du matin au bachelorette et au mariage de mon amie, j'ai été dans des spas (Et oui! Sans remous...), j'ai faits du kayak et du paddleboard, j'ai été dans des spectacles divers, j'ai voyagé à Las Vegas, j'ai déménagé... Bref, j'ai continué à vivre ma vie telle que je la vivais auparavant. C'est sur que j'étais prudente, le but n'étant pas de mettre ma grossesse en péril, mais juste de continuer à vivre et d'avoir du fun.

Les neufs mois d'une grossesse sont remplie de haut et de bas au niveau de l'énergie, quand on a de l'énergie je pense qu'il faut en profiter. C'est la plus belle aventure d'une vie. On doit la vivre pleinement!

8. Moi, quand je serai enceinte, je créerai une chambre Pinterest pour mon bébé.
Résultat: en cours, mais je peux dire que j'ai pas mal tenu parole

La déco pour les chambres de bébé, c'est tout un monde fantastique! Regardez les images sur internet et vous aurez des idées pour faire les chambres d'une trentaine de petits loups. :)


Moi, j'ai choisi un univers simpliste composé de blanc, de bleu et de jaune. Je ne suis pas très thème; une chambre à l'effigie de Mickey mousse ou une chambre où il y a des trains/papillons partout, ce n'est pas trop mon genre. 

J'ai créé beaucoup de décoration moi-même. Inspirée par Etsy ou Pinterest, j'ai recréé de petites œuvres d'art à mini-budget. C'est très inspirant et motivant de travailler pour son bébé!

Je vous partagerai le résultat final très bientôt. 

9. Moi, quand je serai enceinte, je ferai appel à la médecine douce.
Résultat:  J'ai tenu parole! 

Ostéopathes, Chiropraticiens, acupuncteurs... La liste est longue quand on parle de professionnels capables de faciliter votre grossesse et votre accouchement! J'avoue que j'avais un faible pour l'ostéopathie, mais la vie a mis sur mon chemin une chiropraticienne de talent (Anne) que je consulte depuis maintenant 1 mois et demi à la Clinique chiropratique Kingsbury à Saint-Eustache. Elle utilise la méthode Webster, qui a pour but de rétablir la position du bassin et du corps dans son ensemble afin de laisser plus de place au bébé dans sa croissance et pour faciliter l'accouchement. 

Personnellement, on travaille mon nerf sciatique, mon bas de dos et les muscles du bas-ventre. Elle peut traiter les reflux gastriques, les cas de siège et plus encore. Elle peut également traiter votre bébé lorsqu'il naîtra (problème d'allaitement, reflux...).


Il est possible de vivre notre grossesse sans douleur. Pour ce faire, il y a une foule de possibilités. On peut essayer les différentes options et choisir celle qui nous convient davantage ou bien, on peut faire appel à plusieurs professionnels en même temps qui ensemble formeront l'équipe gagnante. Osez!

10. Moi, quand je serai enceinte, je veux faire les cours prénataux avec mon amoureux. 
Résultat: Je n'ai pas tout à fait tenu parole

Les cours au CLSC, ce n'est pas pour tout le monde! Nous, ça n'entrait tout simplement pas dans nos horaires. Nous avons donc choisi de faire un seul (ou deux, nous sommes en réflexion) cours privé avec une accompagnante à la naissance dans lequel on abordera l'accouchement. Le cours se fera chez nous et nous serons seuls avec l'accompagnante. Elle est disponible de jour, de soir et les week-ends, ce qui rend le tout beaucoup plus accessible surtout avec les horaires rotatifs de mon amoureux. Nous ferons peut-être aussi le cours sur les soins post-nataux, mais pour le moment nous focussons sur l'accouchement. Nous avons la chance d'avoir beaucoup de parents dans notre entourage, ce qui nous permet d'avoir beaucoup d'informations sur la grossesse et ses aléas. 

Mon chum n'est pas encore convaincu de la pertinence de ces cours, mais je suis certaine que quand il fera le cours, ce sera lui qui posera le plus de question. Après tout que savons-nous sur un accouchement... 

Vous pouvez trouver différentes accompagnantes offrant ce genre de cours sur le net et même sur Facebook. Nous, nous avons opté pour Krystel Leroux. Nous ferons le cours en septembre ou octobre. Et c'est abordable!




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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-8344234324672335924Wed, 20 Jul 2016 20:33:00 +00002018-05-04T06:08:06.477-07:00Un premier festival Youtube au Québec!
Article et photos par Philippe Berrigan

C’est sous un soleil chaud et étincelant qu’a eu lieu la première édition du Festival OH MY FEST! mettant en vedette les stars Québécoises de Youtube, à Montréal le 16 et 17 juillet derniers. Le festival propulsé par VRAKet le ZOOFEST s’est déroulé au Monument National et à l’Esplanade de la Place des Arts. Ces deux jours ont été un grand succès dont les organisateurs peuvent être fiers, ces derniers étant Le Slingshot, une division d’Attraction Image qui représente les artistes du web, ainsi que Goji, une division de Québécor.

C’est directement dans le quartier des spectacles que les Youtubeurs et Youtubeuses ont pu rencontrer plus de 600 fans venus d’un peu partout au Québec. Divisés sous plusieurs petits chapiteaux, les créateurs pouvaient discuter et prendre des photos pendant quelques instants avec leur public.



Par la suite, les fans se rendaient à quelques pas de là, au Monument National afin de vivre pleinement le festival et y voir les Youtubeurs sous un autre angle. On pouvait assister à des panels humour, lifestyle, vlogs et beauté. Chaque panel regroupait environ trois à cinq créateurs interviewés par un animateur qui posait des questions plus précises sur eux afin d’en apprendre davantage sur la vie exposée de nos vedettes du web et de leur métier.



Au travers des sessions de gaming, où des Youtubeurs accros des jeux vidéo comme Steelorse ou encore Les Accros des Jeux, donnaient des performances en direct de partie de gaming, on pouvait apprécier le son de la guitare et de la voix des créateurs musicaux tels que Miro Belzil (du groupe Blé) et Jordan Hébert. 



Certains Youtubeurs comme PL Cloutier, Simon Leclerc, Pellep Pellep Pellep et Elie Pilon avaient un moment carte blanche, où ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient pendant une heure. C’était quatre moments remplis de rires et de bonheur.



N’oublions pas les Face à face animés par Fred Bastien qui avait la chance d’être en tête-à-tête avec d’autres Youtubeurs tel que Lysandre Nadeau et Cynthia Dulude. Un moment riche en informations, car disons-le, Fred avait fait une recherche de feu sur les créateurs et nous avons vraiment eu droit à du contenu exclusif.



Évidemment, il y avait plusieurs autres choix, comme des lives : moments très intimes avec les vedettes, des rencontres VIP, des projections sur écran d’une nouvelle émission à Vrak.Tv, Le Challenge, mettant en vedette Emma Bossé, Emma Verde, Mahdi Ba et Elie Pilon. Selon moi, il ne manquait rien... sauf du temps! J’aurais voulu pouvoir tout voir, mais on a du faire des choix!

Également, deux points négatifs me sont inévitables. Il faut avouer qu’il était difficile de se repérer parmi la foule et les nombreuses salles. Il n’y avait pas beaucoup d’indications et nous devions souvent demander aux agents de sécurité où se trouvait une personne en particulier. Mon second point est que malgré le nombre incalculable de salles, celles-ci étaient souvent petites et les fans se sont plaint de ne pas toujours eu avoir la chance d’entrer voir leurs Youtubeurs favoris puisqu’elles étaient pleines.



Sinon du côté des Youtubeurs, malgré leur stress immense face à leur performance, ils sont satisfaits de voir les gens participer en grand nombre. Voir leurs fans pendant les meet-up est souvent leurs moments préférés, car c’est un moment précieux qui ne se vit pas à tous les jours.



Au final, malgré les petits accrochages ici et là, les organisateurs peuvent être fiers d’avoir créé cette première édition du OH MY FEST!. On a déjà hâte à l'année prochaine!





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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-7659261709312028573Tue, 19 Jul 2016 01:04:00 +00002018-05-04T06:08:06.215-07:00Charlotte Cardin lance son premier EP
Article par Andreanne Coggins
Photos par Kim Léveillé


C’est en 2013 que nous avons connu Charlotte Cardin à La Voix. Cette chanteuse à la voix angélique a préparé un album EP intitulé Big boy. C’est dans une ambiance intime, chaleureuse et bohème avec famille et amis qu’elle nous a présenté cet album tant attendu qui a pris trois ans à produire. Des personnalités comme Herby Moreau et bien sur, des candidats de La Voix étaient présents pour soutenir et encourager la chanteuse. Elle était visiblement heureuse d’être là et de voir tout ce monde présent pour elle en mentionnant que c’était une journée importante pour elle et ses musiciens ‘’Big day… Big boy’’ a-t-elle dit en riant.


Elle nous a interprété l’album en entier. Commençant par la chanson Échardes, suivi de Like it doesn’t hurt, Big boy, Talk talk, elle a fait ses remerciements, en nommant entre autres son manager Jason Brando, ses musiciens Mathieu Sénéchal et Benjamin Courcy ainsi que son copain. Elle semblait très reconnaissante. ‘’Je suis la fille la plus chanceuse’’ dit-elle. C’est avec un grand sourire qu’elle a fait la chanson Dirty ainsi que Faufile qu’elle a merveilleusement bien interprétée.


Son album électro/pop nous transporte dans un univers unique, que Charlotte et ses musiciens savent bien nous rendre. Elle nous propose quelques chansons piano voix comme la pièce Faufile, mais elle sait également bien varier ses pièces avec de l’électro/pop comme le fameux succès Big boy. Cette chanteuse de 21 ans sait nous faire vibrer d’émotions quand elle chante autant par sa voix que par ses paroles, les instruments de musique et sa présence sur scène


Vous pourrez voir charlotte Cardin en spectacle dans plusieurs villes au Québec notamment à Montréal le 30 juillet dans le cadre du festival Osheaga. Pour de plus amples informations allez sur son site web.




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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-6421388101297765725Sun, 03 Jul 2016 20:51:00 +00002018-05-04T06:08:06.130-07:00FAM: Le burlesque à son meilleurArticle: Mathieu Caron
Photos: Marc Young



Vaguant sur le vague nostalgique dans laquelle nous vivons depuis quelques années (nous n’avons qu’a penser au retour du disque vinyle), Femme Fatale Entertainment et Montreal Burlesque Productions se sont associés le temps d’une grande production burlesque nommée FAM, présentée le 25 juin dernier au Club Soda. 

Comptant sur les talents vocaux d’Audrey Maheux-Racine, Josianne Villeneuve et de Sarah Isabelle, le groupe FAM a ouvert la soirée avec plusieurs chansons tirées du film Burlesque, qui met en vedette Christina Aguilera. C’est d’ailleurs une grande partie du répertoire burlesque de celle-ci (Back To Basic/Burlesque/Moulin Rouge) qui fut présenté aux spectateurs. Un choix logique vu l’ambiance du spectacle, mais qui selon moi aurait pu être répartie différemment. Heureusement, les jeunes femmes ont aussi reprisent plusieurs grands succès de style burlesque et de la comédie musicale Chicago. 


Au travers des numéros chantés, Scarlett James star du Burlesque montréalais, a transporté les spectateurs au casino le temps de trois numéros haut en couleur, tandis que le duo Miraka a su offrir un numéro de cirque à nous donner le vertige! L’un des plus beaux moments de la soirée revient sans doute à Mélody Boutin qui est venue interpréter la chanson Bound To You, enceinte de nombreuses semaines. Un défi de taille pour plusieurs, mais qui cette fois-ci fut relevé de main de maître!

Comptant sur l’aide précieuse de Jonathan Gandolfo aux costumes (35 changements de costumes) et sur celle de Christian Leclerc (Hairspray, Sister Act, Grease - Version Québec) à la direction musicale, FAM est sans doute un spectacle qui mérite le déplacement et qui saura s’ajuster au rythme de ses représentations. 


Pour plus d’informations et pour ne pas manquer leur prochaine représentation, visitez leur page Page Facebook.
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-8426496794198968164Wed, 29 Jun 2016 15:06:00 +00002018-05-04T06:08:06.564-07:00On t'aime Mickaël Gouin: Quand l'absurdité rencontre la réalité!
Article par Karianne Falcon


Cet été, l’endroit où se bidonner et avoir du plaisir en famille ou entre amis, c’est simple : c’est au Théâtre des Cascades, situé à Vaudreuil, où est à la programmation la tant attendue pièce de théâtre On t’aime Mickaël Gouin, jusqu’au 23 août prochain. Mettant en vedette les comédiens et comédiennes les plus rayonnant (e) s du petit écran : Léane Labrèche-Dor (Le Nouveau Show, Camping de l’ours, 30 vies), Olivier Aubin ( Unité 9, Subito Texto, l’Appart du 5e), Chantal Dumoulin ( La théorie du KO. , Tranches de vie),  Marie-Soleil Dion ( Vrak la vie, Like-MoiLyp Sync Battle : face-à-face) et son amoureux Louis-Olivier Mauffette ( L’appart du 5e, La théorie du KO, Unité 9) et bien sûr, celui sur lequel repose le titre de la pièce, Michaël Gouin ( Le Nouveau Show, Camping de l’ours, Mon Ex à Moi), c’est un arrêt immanquable pour un maximum de fous rires.


Michael Gouin
Dimanche le 26 juin à 20 heures a sonné le coup d’envoi de la série de huit semaines de spectacles, qui auront lieu à raison de trois fois par semaine, du dimanche au mardi, à l’occasion de la première représentation devant public de la troupe. Co-écrite par le comédien Olivier Aubin, qui prend lui-même part aux mésaventures de Mickaël Gouin dans la pièce, mise en scène par l’auteur Dominic Quarré et produite par Les Productions du Pref, On t’aime Mickaël Gouin nous plonge dans l’univers mystérieux de la famille Sicotte. Alors que Mickaël est au volant de sa voiture en direction du chalet familial, une distraction avec son appareil Bluetooth le rend victime d’un accident de la route.  À son réveil, s’il en est vraiment de la réalité, Mickaël se retrouve alité, dans une chambre dont les murs sont tapissés de cadres présentant quatre membres d’une famille.  Aussitôt, il fait la rencontre de Gilberte (Chantal Dumoulin), une mère au look vieillot, qui l’assure pouvoir s’occuper de son rétablissement. Rapidement, Mickaël est contraint à Mathilde (Marie-Soleil Dion), une jeune femme de dix-huit ans, très extravertie et à l’attitude de diva. Future vedette, selon ses ambitions, Mathilde est hystérique, névrosée, rêveuse, obsédée par Mickaël Gouin et possessive à son endroit, ce qui entraînera quelques crêpages de chignon avec sa sœur Béatrice ( Léane Labrèche-Dor), la risée de la famille. Un peu comme avec Cendrillon, la famille Sicotte ne s’attend de cette dernière qu’elle ne fasse que le ménage, sans jamais oser ne faire de l’ombre à Mathilde, que Gilberte et Léo ( Louis-Olivier Mauffette), le père de  famille, idolâtrent tant.


Léo, avec ses petits cheveux léchés, ses bottes de caoutchouc trop grandes pour lui, ses bas remontés jusqu’aux genoux, ses grosses lunettes et sa voix grave donne à la fois l’impression d’un intellectuel un peu sadique à la mentalité arriérée et d’un bûcheron directement sorti du bois. Somme toute, l’énergie qu’il dégage fait de lui un étrange spécimen qui ne fait qu’amplifier les craintes de Mickaël  lorsqu’ils ne se retrouvent que tous les deux dans une même pièce. Mathilde est son enfant chérie et il ne voudrait pour rien au monde que Mickaël Gouin la déçoive.


Tiraillé dans cet univers aussi loufoque qu’invraisemblable dans lequel est plongé Mickaël, où cohabitent désinvolture, extravagance, folie et naïveté, Dr. Victor (Olivier Aubin) serait-il la voix de la raison? Chose certaine, accompagnée de son infirmière Suzanne, il emmène Mickaël à se questionner sur son état de santé véritable. Et si on voyait naître une histoire d’amour dans tout ce tumulte au sein de la famille Sicotte, reconnue pour être isolée de tous?


En plus de faire vivre au public une heure de délire et d’émotions complètement éclatées,  On t’aime Mickaël Gouin évoque plusieurs références à des artistes québécois et à des célébrités de la planète Hollywood, dont Éric Salvail, Véronique Cloutier et Louis Morissette, Luc Langevin, Marie-Mai, Paris Hilton et Kim Kardashian, ce qui rend l’histoire et l’atmosphère encore plus tordantes.


Avec une énergie débordante, voire une synergie remarquable entre les comédiens, des personnages caractériels et caricaturaux juste à souhait, des répliques extrêmement bien ficelées et un jeu impeccable, On t’aime Mickaël Gouin est l’événement, pour petits et grands, à ne pas manquer cet été.


Marie-Soleil Dion
Après le spectacle, les artistes étaient dispos à rencontrer leurs fans. Il a ainsi été possible de nous entretenir avec la coqueluche de l’heure, autant à la télévision que sur le web : Marie-Soleil Dion qui, cette année encore,  a un horaire aussi chargé que celui du Premier ministre. Tel qu’elle nous l’a confié en entrevue, Marie-Soleil sera de la distribution de la sitcom Ça décollesur les ondes de V, aux côtés d’Anne-Élisabeth Bossé et de Pier-Luc Lafontaine, dès l’automne. Comme elle l’a mentionné, il s’agira d’une comédie de situation composée de sketchs, mais rien de surjoué, car l’équipe de l’émission ne souhaitait pas aller dans la grosse caricature. Outre cela, celle qui interprétait le rôle de Cath dans la série jeunesse Vrak La Vie incarnera une travailleuse sociale aux côtés de Julie Perreault, Charlotte Aubin, Bianca Gervais, Patrick Hivon, et plusieurs autres grands noms, dans la série L’Échappée qui, en septembre, remplacera le téléroman Yamaska. Quant à la websérie Papa, tout va bon train, puisque Marie-Soleil a indiqué que le tournage de la deuxième saison était imminent et que la saison 1 prendrait vie à TVA cet automne. Les douze capsules web seront revues de sorte à créer quatre épisodes qui seront diffusés à la télévision. Avec son sens de la répartie comme pas une et son aplomb désarmant, Marie-Soleil, à titre de commentatrice, habitera à nouveau le podium haut perché de Lip Sync Battle : face-à-face pour une seconde saison. À noter que dix épisodes tout neufs ont été enregistrés. Enfin, on peut voir la comédienne dans l’émission Web Thérapie, tous les mardis sur les ondes de TV5.


Exceptés les comédiens et comédiennes tenant l’affiche du spectacle étaient également présents quelques personnalités québécoises, dont l’animatrice Julie St-Pierre et le comédien Jean Petitclerc ( Mémoires Vives, Ruptures, Trauma).


Pour vous procurer des billets pour la pièce de théâtre On t’aime Mickaël Gouin, consulter le site: www.theatredescascades.com/la-piece-des-ados
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-4829067677820624461Thu, 23 Jun 2016 19:56:00 +00002018-05-04T06:08:05.562-07:00Claude Bégin et Karim Ouellet : deux univers en symbiose
Article par Alycia Leduc
Photo Facebook

Le 17 juin dernier, le Métropolis se préparait pour un spectacle jamais vu. Claude Bégin et Karim Ouellet étaient les têtes d'affiche d’une grande soirée présentée dans le cadre des Francofolies.


Claude Bégin a ouvert le bal. Celui qu’on voyait jadis derrière la scène a livré toute une performance. L’auteur-compositeur-interprète a sorti son premier album solo Les Magiciens en 2015 et a donc interprété ses plus récents titres tout au long du spectacle. La chanson Avant de disparaître, a fait le bonheur des admirateurs qui l’ont chanté en choeur. Odgen, de l’ensemble Alaclair, s'est même joint à lui le temps de Faible pour toi. Claude Bégin est reconnu comme un homme aux multiples talents. Tantôt performant de la pop, tantôt du rap, on comprend très vite que l’artiste est versatile.


Karim Ouellet a continué sur cette belle lancée. Celui qui a eu 30 ans en décembre est venu interpréter les titres de son plus récent opus: Trente. La mer à boire, Il était une fois, La nuit qui tombe ont sû faire danser la foule. Ses interactions avec le public étaient nombreuses, révélant à chaque fois l'authenticité du chanteur. Il a d'ailleurs demandé aux gens de crier leur nom, tous en même temps. Dans la cacophonie, il a répondu : "enchanté", comme il le fait à chacun de ses spectacles. Son aisance sur scène est remarquable. Chaque mouvement, chaque parole, révèlent la classe de l’auteur-compositeur-interprète. On n'aurait pu se passer des succès de l'album Fox. Karim a donc pris le temps de chanter nombreux titres de cet opus. Notons L’Amour, Fox, Marie-Jo et Foudre.



En sommes, le spectacle a été mémorable. Les univers des deux chanteurs, qui étaient habitués de collaborer, ont fusionné le temps d’une soirée.    

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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-5582979920330785687Wed, 22 Jun 2016 15:27:00 +00002018-05-04T06:08:05.782-07:00Deux nouveautés à découvrir dans l’univers du Beachclub
Article par Karianne Falcon
Photos par Elisabeth Cloutier


La deuxième saison du Beachclub sous la direction des frères Julien et Olivier Primeau est à peine amorcée que déjà, les projets fusent de partout. L’an passé, la restructuration du site extérieur et les offres exclusives des entrepreneurs ont fait un véritable tabac, faisant du Beachclubun endroit chic, chaleureux et convivial, inspiré des paysages paradisiaques des plages de Miami, avec de vrais palmiers, des aires de repos luxueuses, et bien plus.


Cet été, la tornade Olivier Primeau, avec plus de 100 000 abonnés sur les plateformes Facebook et Instagram, et son équipe reviennent en force avec plus de DJ internationaux, de partys enivrants et de contenus à la fois immersifs et inusités.


« Depuis le début  de l’été, j’ai une vie complètement folle.[…] Par jour, je reçois mille messages Snapchat et je réponds à tout le monde»- Olivier Primeau, lors de la journée de lancement.


Après avoir participé à la série documentaire BEACHCLUB diffusée sur les ondes de Z télé, l’an passé, avec Benoît Gagnon à l’animation; le concept étant de suivre les deux jeunes frères millionnaires qui venaient de faire l’acquisition d’un des plus grands lieux de divertissement extérieur au Québec et de voir s’ils allaient réussir leur pari de rendre la plage de Pointe-Calumet plus attrayante et plus notoire pour son public cible, dont l’âge moyen est de vingt-cinq ans, les deux hommes originaires de Sainte-Martine, en Montérégie, continuent de percer la voie de la télévision et du web numérique avec deux nouveaux projets complètement éclatés : la websérie Beach Day Every Day, disponible depuis mercredi le 15 juin, 21 heures, sur le vtele.ca, et Beachclub, une seconde émission télévisuelle inspirée de leur quotidien et des tenants de cette place à ciel ouvert tant convoitée, qui s’ajoutera à la programmation de Musique Plus à l’automne.


« Le Beachclub, c’est le plus grand bar à ciel ouvert en Amérique du Nord.[ …] C’est la place pour faire le party, pour vous faire vivre, triper, avoir du fun». – Olivier Primeau


Beach Day Every Day


Mercredi dernier, journée de la diffusion du premier épisode de la websérie Beach  Day Every Day, se tenait aux Terrasses Bonsecours, endroit magnifique et festif, situé dans le Vieux-Port de Montréal, le lancement de presse des deux idées originales à prendre d’assault vtele.ca et Musique Plus. Les équipes de direction et de production des concepts, ainsi que les membres influents de la grande famille du Beachclub étaient tous présents et fébriles de dévoiler ces exclusivités. Catherine Gougeon, directrice des ventes et services numériques du Groupe V Média,  a su titiller les médias en fournissant plus d’informations sur la websérie Beach Day Every Day : «Beach Day Every Day est une websérie, s’échelonnant sur douze semaines, qui suit Olivier dans sa vie de tous les jours, sa vie rocambolesque, sa vie avec ses amis, les partys.», a-t-elle confié. Autrement dit, il s’agit d’une véritable incursion, à coup d’épisodes de trois à cinq minutes par semaine, dans la routine effrénée de l’homme d’affaires derrière le Beachclub. Comme le mentionnait Madame Gougeon au dévoilement de presse, V télé tend à faire émerger des marques et souhaite élaborer des contenus conçus pour le web. Dès lors, le virage 360 degrés de la série web avec Olivier Primeau, LE roi québécois des médias sociaux, se voulait en parfaite adéquation avec les ambitions du média.


Beachclub      


Quant à l’émission télévisée Beachclub, produite par Datsit Studios, et à paraître sur les ondes de Musique Plus cet automne, Jacques Mathieu, directeur général contenu et développement de Groupe V Média, la décrit comme une émission de divertissement qui ouvre les portes sur l’univers du site et des gens qui y gravitent. « On suit les gens qui travaillent au Beachclub; qui font leurs vraies jobs, les barmans et barmaids, les clients réguliers, les rapprochements». À Olivier d’ajouter : « On est dans la danse, le plaisir, les jeunes qui carburent à la fête. C’est la vie d’excès, la vie à cent mille à l’heure». Dans cet esprit, inutile d’ajouter qu’il n’y aura aucune censure dans les vingt-six épisodes dévoilés au grand public sur une durée de quinze semaines,  de sorte à apporter plus de piquant et de croustillant.


Pour les besoins de ce concept, qui amène à découvrir les tenants d’une  bonne gestion d’un bar sur une île, les équipes du Beachclub et de Musique Plus n’ont pas jugé nécessaire de procéder à un casting ouvert, malgré les idylles entre personnel et clientèle qui composeront l’émission, lesquelles pourront rapidement rappeler les émissions de téléréalité à la sauce d’Occupation Double. En effet, le Beachclub témoigne d’un achalandage démesuré chaque semaine, l’équipe de production en est venue à la conclusion que des intervenants et/ou des visiteurs de la plage, par leur présence sur le site, deviendraient tout naturellement des ‘’ personnages’’ de la série.  


Par la réalisation de ce docu-réalité, l’unique but n’est pas de présenter toute la désinvolture des festivités qui prennent place sur l’enceinte du Beachclub, mais de démystifier les préjugés qui demeurent à ce jour, entre autres celui qui persiste à l’effet  que le Beachclub dégage une image superficielle et une clientèle qui lui colle.


Pour Olivier Primeau, qui aussi loin qu’il se souvienne, a toujours eu une passion pour le divertissement et l’événementiel, il n’y aurait eu de rêves plus fous pour lui que d’acheter le Beachclub. Aujourd’hui, il peut crier mission accomplie! D’autant plus, qu’il reçoit comme invités la crème de la crème.  Dans les dernières semaines, ont notamment foulé les planches du Beachclub les célèbres DJ David Guetta, ainsi que Dimitri Vegas & Like Mike. Samedi le 25 juin, ce sera au tour de la diva Paris Hilton de débarquer à Pointe-Calumet, suivie du charmeur de ces dames Dan Bilzerian, le 11 juillet, pour un été totalement cinglé!


Autre belle acquisition pour les propriétaires de 26 et 30 ans,  l’élargissement de la clientèle.  Non seulement le bar à ciel ouvert accueille la clientèle locale, mais comme le précisait Olivier lors du lancement de presse,  ils sont maintenant internationaux. Une grande proportion de leurs visiteurs vient de l’Ontario, mais des gens du Nouveau-Brunswick, de Las Vegas et de Los Angeles font aussi le trajet pour venir festoyer sur la plage de Pointe-Calumet, à l’occasion d’enterrement de vie de jeunes filles par exemple. Définitivement, les frères Primeau et le Beachclub sont sur une excellente lancée qui n’est pas près de se terminer.


Pour découvrir toutes les exclusivités du Beachclub, consulter le : beachclub.com


Pour voir le premier épisode de la websérie Beach Day Every Day, c’est ici.
http://www.www.petiteboite.ca/2016/06/deux-nouveautes-decouvrir-dans-lunivers.html[email protected] (Anonymous)0
tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-2284199653056350480Tue, 21 Jun 2016 16:18:00 +00002018-05-04T06:08:05.172-07:00Mario Pelchat fait revivre les années Gilbert Bécaud
Article par Karianne Falcon
Photos par Andreanne Coggins

C’est devant un Théâtre Maisonneuve, presque salle comble, que s’est déroulé le spectacle hommage Et maintenant… Bécaud de Mario Pelchat, vendredi dernier dans le cadre des grands spectacles Bell de la vingt-huitième édition des Francofolies de Montréal, en collaboration entre autres avec La Presse +, Musimax et Rouge FM.


Lors de cette soirée de festivités,  il n’y a pas que le défunt chanteur français, décédé en 2001, qui était à l’avant-plan, puisque Johanne Beauchamp, connue dans la colonie artistique sous le nom de  Joe Bocan, qui assurait la première partie de la représentation a interprété pendant son temps alloué sur scène des grands classiques de la chanteuse Joséphine Baker, une artiste à avoir milité en faveur du droit des Noirs, ainsi que des droits civiques. Une femme remarquable remplie de passion et de dévotion.  Pour l’occasion, Joe Bocan avait ressorti les tenues extravagantes prisées dans les cabarets dans les années 1930, pendant lesquelles Joséphine Baker était au sommet de sa carrière. C’est ainsi que l’interprète du populaire titre Repartir à zéro est montée sur scène avec une robe orange brûlée à paillettes, une écharpe orange pâle scintillante, des souliers argentés à brillants, ajoutant à son costume un boa ainsi qu’un chapeau noirs. Accompagnée de sa pianiste France Bernard, celle que l’on a vu prendre les traits de Josée Derome dans la série jeunesse RamDam, il y a quelques années, a notamment  repris les succès immortels J’ai lu dans les étoiles, Sous les ponts de ParisJ’ai deux amours et Demain. Toutes des pièces porteuses de messages d’amour, de bonheur, d’espoir, de changement et d’humilité.  Avec sa gestuelle sensuelle comme celles qui caractérisaient les cabarets de Paris, sa voix roucoulante et l’atmosphère créée par la pianiste et les violonnistes, Geneviève et Sébastien, ce fut un moment fort enchanteur qui a valu plusieurs ovations de quelques minutes.


Après ce passage apprécié sur scène de Joe Bocan, ce fut bien sûr à Mario Pelchat, l’homme de la soirée, de prendre le relais en nous livrant en chanson les succès immortels de ce grand Gilbert Bécaud.  Vêtu d’un complet bleu marine, écrans suspendus affichant des photographies de Bécaud au fond de la scène, Mario Pelchat, avec son aisance, son assurance et son aplomb habituels, s’est rapidement laissé aller à l’univers de son idole en réchauffant la salle avec la pièce Et maintenant, titre que porte son spectacle; une chanson exprimant un message de désarroi, de détresse et de désespoir. Toute cette sévérité accentuée de jets lumineux rouges pour bien marquer le négativisme des paroles.  Avec des éclairages variables s’adaptant aux rythmes et aux contextes des chansons, oscillant du bleu ou rouge, en passant par le blanc, le jaune, le mauve, le orange et le vert, l’artiste à qui l’on doit le hit Pleurs dans la pluie a enchaîné avec d’autres reprises du virtuose Bécaud, qui se retrouvent sur son plus récent album Et maintenant… Bécaud.  S’en sont suivies les morceaux Un peu d’amour et d’amitié, C’est en septembre, Je t’appartiens, Le petit oiseau de toutes les couleurs, Mes mains, La maison sous les arbres, La solitude ça n’existe pas, Seul sur son étoile, Je reviens te chercher, Un homme heureux, On prend toujours un train pour quelque part,  et plusieurs autres.


Parmi les numéros de la soirée, le public a eu droit à deux surprises de taille.  D’abord, Martine St-Clair qui, alors qu’elle avait à peine vingt-ans, dans les débuts de sa carrière, avait enregistré le duo L’amour est mort avec Monsieur Bécaud, est venue rejoindre Mario sur scène, le temps d’interpréter cette chanson. Nul doute, ils ont formé un duo fabuleux, rempli d’émotions, partageant une belle harmonie. Cette interprétation conjointe leur a mérité une grande ovation. Ce fut l’un des moments mémorables du spectacle hommage. Une autre pièce à avoir ému le public est La fille au tableau, alors qu’Émily, la fille de Gilbert Bécaud, était présente pour la chanter en compagnie de Mario. Celui-ci avec sa voix puissante, chaleureuse et séduisante, mêlée à la voix d’ange; fragilisée d’Émily, c’était tout simplement magique. Et que dire de la passion et du regard d’Émily : le vrai portrait de son père.


Par les thèmes abordés (amour, bonheur, désinvolture, détresse, espoir, frivolité, haine, liberté, maturité, séduction, solitude, etc.) et les diverses combinaisons musicales et sonores, notamment les rythmes entraînants du duo voix-trompette, le public a eu droit à une soirée haute en couleurs et en émotions, pour sa plus grande satisfaction.  Fidèle à ses performances magistrales, Mario a livré un vibrant hommage en chansons à Gilbert Bécaud, qu’il considère avoir été un homme absolu, authentique, unique et universel.


Un spectacle monté et rendu sur scène avec brio!


Pour consulter les événements à venir de Mario Pelchat, visitez le : mariopelchat.com




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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-9002121521602033816Sun, 19 Jun 2016 15:53:00 +00002018-05-04T06:08:06.776-07:00Les Francofolies déclare l'été arrivé pour de bon!
Article par Martine Boucher
Photos: Équipe Spectra

Cette année, c'est sous un ciel gris que les festivités extérieures entourant les Francofolies se sont amorcées. Bien vite, les nuages se sont dispersés pour laisser place aux artistes venus divertir les foules et enflammer le Quartier des spectacles de Montréal. 

Chaque année, les organisateurs nous proposent une programmation diversifiée, mettant en vedette des artistes de la scène émergentes comme des artistes établis. Cette 28e édition ne fait pas exception!

Coup d'envoi

Pour donner le coup d'envoi, les Francofolies nous ont offert une soirée sous le signe Hip-Hop qui a attiré une foule monstre. Mettant en vedette Loud Lary Ajust, Brown, Alaclair ensemble et ceux qui font beaucoup jaser ces derniers temps pour leur poésie franglaise : Dead Obies­. Le public a également eu droit à des présences surprises dont celle de Karim Ouellet et celle du rappeur Koriass. Un show qui déménage et qui donne chaud; parfait pour entamer une belle longue semaine et demie de musique francophone en plein cœur de la métropole. 

Mille et un visages


Pour la seconde soirée, mise à part Sara Dufour, Joseph Edgar, Jason Bajada, Les Respectables et Sans pression, les gens qui se sont déplacés sur le site du festival ont eu droit à un spectacle très attendu sur la scène Bell: Le spectacle Fioritudes. Ce spectacle qui figurait à la programmation de la soirée d’ouverture des Francos à la Place des Arts il y a deux ans, se veut un hommage à l'oeuvre de l'auteur-compositeur-interprète Serge fiori. Mettant en vedette 5 artistes de talent : Ian Kelly, Marie-Pierre Arthur, Antoine Gratton, Alexandre Désilets et Chloé Lacasse. 

Le premier samedi des Francofolies est toujours une soirée à ne pas manquer! Cette année, William Sévigny, Renee Wilkin, le duo Blé, Ariane Zita et plusieurs autres se sont produits sur les différentes scènes avant de laisser place à Pierre Lapointe. Ce spectacle marquant les 10 ans de l'album La forêts des mal-aimés (et oui, déjà 10 ans!), a permis aux spectateurs de redécouvrir l'album platine en intégral. Pour ce faire, Lapointe est monté sur scène accompagné des même musiciens qu'à l'époque. Un spectacle qui revient beaucoup dans le top 1 des spectacles coup de cœur de cette édition. 

S'en sont suivi tout au long de la semaine, Ariane Brunet, David Jalbert, Jonathan Painchaud, Stefie Shock, Alexe Gaudreault, Patrice Michaud, Dumas, le duo 2Frères, Amélie Veille, Remi Chassé, Rosie Valland, La Bronze, Andie Duquette, Éli et papillon, Philippe Brach, Medhi Cayenne, Laurence Nerbonne, Louis-Jean Cormier et plusieurs autres. 

Notons la présence d'Ariane Moffatt qui a lancé une invitation à la communauté LGBT suite aux événements tragiques d'Orlando. Une invitation qui a visiblement été entendue et qui a attiré une foule dense. C'est au son de ses pièces pop-électros qu'Ariane Moffatt a choisi de rendre hommage aux victimes. Entrant sur scène vêtue du drapeau arc-en-ciel, symbole de la fierté LGBT, l'auteure-compositrice-interprète a entamé le spectacle avec une pièce de circonstance, ma préférée de son plus récent album, Les tireurs fous. Elle a par la suite offert ses plus grands succès, en plus de présenter les pièces de son album 22H22 et de faire des reprises parfaitement revampées. 

Mis à part l'incident de la soirée du vendredi le 17 juin qui a réclamé l'intervention policière afin de disperser une foule agressive posant des gestes de vandalisme, on peut dire que cette 28e édition des Francofolies s'est déroulé dans le calme et le plaisir. 

Pour tout savoir sur les francofolies et consulter la liste complète des spectacles de cette édition, cliquez ici. 

À l'année prochaine, chère Francofolies!




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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-8053902278542200190Sat, 11 Jun 2016 23:54:00 +00002018-05-04T06:08:06.366-07:00Marc Dupré célèbre en grand la fin de sa tournée!
Article par Martine Boucher
Photo: Facebook

Quand Marc Dupré fait quelque chose, il ne le fait jamais qu'à moitié! Et pas question de faire exception pour son tout premier Centre Bell en carrière à titre d'auteur-compositeur-interprète. « Ce soir, le Centre Bell nous appartient!» a-t'il lancé avant d’enchaîner un après l'autre ses plus gros hits des dernières années. Pyrotechnie, explosion de confettis, violoniste acrobate, scène centrale, et plus encore, on peut dire que c'est mission accomplie pour le chanteur qui s’apprête à monter pour une deuxième fois sur la grande scène du Centre Bell ce soir. 


C'est entouré de nombreux artistes que Marc a choisi de mettre un point final à sa tournée Là dans ma tête vue par plus de 75 000 spectateurs aux quatre coins du Québec. Tour à tour, se sont enchaînés sur scène Kevin Bazinet (La Voix III), Jérôme Couture, (La Voix I), Geneviève Leclerc,(La Voix IIII), qui nous a offert sa version à couper le souffle de Je suis malade, Alex Nevsky, Ariane Moffatt, Yvan Pedneault (La Voix IIII) et celle dont l'arrivée sur scène était très attendu : Marie-Mai. Toujours au meilleur de sa forme et en beauté, la chanteuse est allée rejoindre son ami sur la scène centrale afin d'offrir deux performances sans faux pas. Mais LA vedette sans contredit de la soirée, aura été sa fille Stella qui est montée sur scène pour offrir le hit Rolling in the deep avant de présenter un duo émouvant avec son paternel sur la pièce Say Something. Un moment marquant de la soirée!


Un autre moment marquant de la soirée, est pour ma part son interprétation sentie et sans artifices de la touchante pièce Ton départ qui a pris fin sur la photo de René Angelil sur les écrans géants. Un hommage sans prétention, qui a fais monter les larmes à de nombreux spectateurs. 


Mis en scène par Guy Lévesque (Marie-Mai, Gala Artis, Laurent Paquin...) le spectacle Là dans ma tête regroupe les pièces des 5 albums lancés par Marc Dupré depuis Refaire le monde en 2005. Accompagné sur scène de Kaven Girouard (direction musicale, guitare et voix), de Philippe Turcotte (clavier), de Dimitri Lebel (guitare), de Jean-Francois Langevin (basse), de Maxime Lalanne (Batterie) et de Suzie Villeneuve et Marie-Christine depestre (choeurs), Dupré a offert au public un spectacle à la hauteur des attentes. Fidèle à lui-même, il n'a pas manqué de faire rire la foule en remarquant entre autres les prix exorbitants des slushs du Centre Bell lors de Disney on ice «30$ pour une slush! Dis-moi pas que tu vas gratter un iceberg dans le grand nord pour avoir de la glace!!!» 



Notons également la présence d'Alexe Gaudreault, de Andie Duquette et de Jérome Couture qui nous ont offert une première partie parfaite pour faire lever le party! Chacun à leur façon, ils ont su démontrer toute l'assurance qu'ils ont acquise depuis leur passage remarqué dans l'équipe de Marc Dupré à La Voix. Alexe Gaudreault par sa voix cristalline et multi-tonalités, Andie Duquette par sa puissance et sa rock-attitude et Jérôme Couture par ses rythmes endiablés et ses pas de danse enivrants. C'est une belle preuve de confiance et une superbe opportunité qu'a offertes le coach de La Voix à ses protégés, lui qui se prépare à reprendre place sur sa chaise rouge pour le début des enregistrements de La Voix Junior qui sera diffusé à l'automne prochain.



Pour rester à l’affût des projets de Marc Dupré, visitez son site officiel ici




http://www.www.petiteboite.ca/2016/06/marc-dupre-celebre-en-grand-la-fin-de.html[email protected] (Anonymous)0
tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-3120222808848317370Wed, 08 Jun 2016 02:11:00 +00002018-05-04T06:08:05.283-07:0010 questions | Sachez en plus sur le groupe NAVIR qui est en plein essorArticle par Martine Boucher
Photos : Un Par Un Communication



1. Pour qu’on puisse apprendre à connaitre chacun de vous, pouvez-vous me parler un peu du parcours de chaque membre?

Sarah Dion aux drum/percussions, elle vient d’un background de party band et de tournée en Australie. Sa versatilité lui permet d’appliquer ses influences punk, reggae, RnB et même Disco dans des chansons aux styles totalement différents. Elle est graduée du programme de musique du CÉGEP de Drummondville ainsi que d’un BACC en Drum à l’UQAM.

Donald O’Brien à la basse, amène le côté mature du groupe, a joué sur d’innombrables spectacles et enregistrements d’artistes émergents. Il vient d’un background autant hard-rock que pop. Lui aussi possède un BAC de l’UQAM à son instrument, qui lui amène le même genre de versatilité que Sarah. Son aisance sur scène est contagieuse.

Jérémie Corriveau a un parcours accidenté passant par le programme de musique Jazz du CÉGEP St-Laurent, l’Électroacoustique de Concordia et de mixage du Berklee College. Il travaille depuis toujours dans le milieu de la musique à l’image, et c’est sa compréhension de l’univers sonore et des lignes mélodiques à travers ses influences qui le définissent comme musicien.

Félix Brassard est autodidacte. Son background musical part vraiment de ce qu’il écoute depuis toujours. Sa façon d’écrire, influencée par ses voyages et ses expériences de vie, est hors du commun. Se servant d’acquis en écoutant du blues, folk et du rock, il donne une sonorité particulière à chacune de ses guitares en y amenant un tuning différent de ce que nos oreilles sont habituées d’entendre.
2. Comment tout a commencé pour votre band?

Le tout est né autour de 2012 dans un vieux demi sous-sol sale de la Rive-Sud, Félix et Jérémie (qui se connaissaient déjà depuis un très jeune âge) décident d’amener leurs late-night jams un peu plus loin. Nous avons eu la chance de rencontrer Sarah, qui est tout de suite tombée en amour avec le projet. Ensuite, après avoir enregistré un premier EP avec un autre bassiste, Simon Veillet, nous avons changé de trajectoire et donc un peu d’équipage. C’est il y a moins d’un an et moins de 6 mois avant l’enregistrement de l’album que Donald O’Brien s’est joint au projet. C’est aussi à ce moment-là qu’on a vraiment trouvé le son Navir.
3. Pourquoi avoir choisi le nom NAVIR?

Nous adorons la sonorité, et on trouve que ça nous représente énormément, tout simplement. Aussi, NAVIR sans « e » à la fin garde la même sonorité en anglais, puisque la plupart de nos chansons sont en anglais.

4. Comment décririez-vous votre son; votre style musical?

Un gros melting-pot de Rock, Folk, Blues, Pop et Électro par moments. S’il fallait n’utiliser qu’un terme connu je crois qu’on irait pour « Rock alternatif » à saveur acoustique.

5. Parlez-moi un peu du processus de création pour votre album Opposite Natures
Les chansons ont été composées sur une période indéterminée. Félix a beaucoup amené de compos pour l’album, il y en a qui traînaient dans un tiroir depuis plusieurs années! Outre celles-là, je dirais que la vraie pré-production s’est fait entre Octobre et Janvier. C’est vraiment un travail d’équipe où tout le monde pousse dans la même direction pour avoir le meilleur produit possible. Donc, difficile de dire officiellement qui fait quoi puisque tout le monde amène de son grain de sel pour chaque facette de chaque chanson
6. Pourquoi avoir choisi de faire votre musique en Anglais? Aimeriez-vous éventuellement travailler en français?

Chaque chanson est composée avant d’y amener les textes. Le processus se fait vraiment naturellement et on sait qu’aucune toune de l’album aurait été en Français. Ceci étant dit, on a une chanson en français sur notre premier EP, Virer Fou, et celle-ci n’aurait jamais pu être en anglais. Donc, on verra si on retravaille en Français ça va vraiment se faire naturellement. Évidemment, il y a aussi la question d’exportation. On veut vraiment toucher le plus de gens possible avec notre musique et la meilleure façon de le faire c’est avec une langue qui se parle à l’extérieur d’ici.
7. Avec qui avez-vous travaillé pour la création de cet album?
On a travaillé avec un incroyable Mixeur, Maxime Vermette du Studio LaMajeure. Il a fait un travail de maître, autant au mix qu’en nous aidant à la réalisation. C’est en partie grâce à lui si nous avons trouvé le son de l’album. Aussi, on a enregistré au Grand Lodge #24, l’ancien studio appartenant à Arcade Fire pour l’enregistrement de « Neon Bible » et du gagnant d’un grammy « The Suburbs ». L’endroit nous a donné le tone qu’on espérait en enregistrant là-bas.

8. Quand vous écoutez/regardez votre album, de quoi êtes-vous le plus fiers?

D’avoir réussi à raconter l’histoire qu’on avait à raconter. L’album s’écoute vraiment mieux du début à la fin qu’en mode aléatoire et ça pour nous c’est vraiment un accomplissement duquel on est fiers.

9. Quels sont les thèmes abordés sur votre album?

L’amour, la paix, le monde, l’amitié mais aussi la destruction de notre planète et la haine entre certains humains, la drogue. C’est vraiment un tout, chaque chanson parle d’elle-même.

10. En terminant, chez PetiteBoite on aime savoir ce qui joue dans le Ipod de nos artistes favoris. Quelles sont les chansons que vous écoutez en boucle ces temps-ci?

Jérémie : Je suis vraiment pogné avec le dernier album de Radiohead ces temps-ci. Particulièrement la chanson Burn the Witch. J’écoute énormément le dernier album de Kendrick Lamar, la chanson Untitled 05 I 09.21.2014 est incroyable.

Félix : Pogné bin raide sur ça : Tommorow - Jono Mccleery , Mother Nature’s Son – The Beatles , Déjà Vu – Crosby, Still, Nash & Young.


Sarah : En ce moment j'suis ben stické sur les dernières de Marie-Pierre Arthur (Si L'aurore (surtout les sessions lives)) et celui de Half Moon Run (Sun leads me on)



Donald : En ce moment, je fais beaucoup de contrats à droite à gauche, j’écoute beaucoup de chansons d’artistes émergents que j’accompagne, je me promène de show en show aussi pour voir ce qu’il se passe côté musique à Montréal : c’est ça mon iPod. 


Pour en savoir encore plus sur le band NAVIR,  visitez leur site officiel ---» ici

Visitez également leur page Facebook

Cliquez-ici pour vous procurer leur album via Itunes. 
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-5964651092838853721Sun, 05 Jun 2016 22:33:00 +00002018-05-04T06:08:05.956-07:00Des nouvelles de Mélina Laplante de La Voix II | La Place-des-Arts et un album en préparationArticle par Martine Boucher 
Photos: (1)  Nicolas Blais (2) Facebook

Il y a quelques semaines, la talentueuse Mélina Laplante que nous avons eu le bonheur de découvrir lors de la seconde édition de La Voix, montait sur la scène de la Salle Claude-Léveillé de la Place-des-Arts. Nous avons eu la chance de s'entretenir avec la chanteuse sur ce spectacle ainsi que sur ses projets à venir.

(Entrevue réalisée le 26 mai dernier)

Martine : Je pense que je ne me trompe pas si je dis que les derniers jours ont été un peu fous pour toi!

Mélina : Oui! J'ai fini l'école jeudi dernier et le lendemain, je faisais mon show à la Place-des-Arts! J'étais en plein dans ma fin de session, en même temps que je préparais le spectacle. C'était un peu fou, de finir ma technique en musique et de faire la Place-des-Arts dans la même semaine! (rires) Je faisais tout en même temps, en plus de mes deux emplois!

Martine : Grosse semaine! Raconte moi un peu comment ça s'est passé pour toi vendredi dernier alors que tu montais sur la scène de la Place-des-Arts?

Mélina: Je ne pourrais pas être plus satisfaite. La salle était pleine! Le public était vraiment chaleureux. Chaque fois qu'on entrait sur scène, que ce soit au début du spectacle, après l'entracte ou à la fin du spectacle, et même pour le rappel, c'était le délire! Les gens en voulaient encore. On a fait deux rappels!!! La ''vibe'' était vraiment l'fun! J'ai eu de supers commentaires; les gens ont trouvé qu'il n'y avait pas de longueurs, que les chansons étaient bien choisies et qu'il y avait une belle unité au niveau du son. Mon guitariste et moi avons travaillé très fort sur le ''set-list'', le choix des chansons et de faire en sorte que ça coule le mieux possible tout au long de la soirée. D'être à la Place-des-Arts c'était déjà gros, mais en plus j'ai vécu un méga trip!

Martine : Qu'est-ce que ça signifiait pour toi de faire cette salle-là?

Mélina : Faire la Place-des-Arts c'était très gros! Mon premier spectacle solo, c'était le 13 mars dernier. J'étais seule avec mon guitariste et c'était une petite salle de 40 personnes. C'était dans une petite maison, quelque chose de très chaleureux. Et là, de vivre un ''premier'' gros show avec band et de faire ça à la Place-des-Arts... C'est spécial! Je n'ai pas choisi la plus petite salle pour faire ça! (rires) On ne pourra pas dire que je ne vise pas haut! ;)

Martine: Comment en es-tu venu a faire ce spectacle-là?

Mélina: J'ai commencé à travailler avec mon guitariste, il y a environ un an quand on a enregistré If i were a boy et pendant le temps des fêtes on a eu l'invitation pour la salle que je vous parlais tantôt, la petite maison. En même temps de préparer ce spectacle-là, on regardait pour d'autres salles où se booker et c'est mon guitariste Olivier qui est venu avec l'idée de faire la Place-des-Arts! Au début, j'étais comme '' ah ok, c'est cool! ''. Je pense que je ne réalisais pas l'ampleur. J'ai réalisé deux mois avant le show. On commençait à pratiquer, à monter le spectacle et on s'est rendu compte qu'on manquait de compositions. Comme c'était un spectacle dans le cadre des week-ends de la chanson Québécor, on devait faire que des chansons en Français. On a dû choisir des reprises en français, j'avais aussi ma seule et unique composition et je travaille aussi avec Virginie Bilodeau qui m'a écrit de superbes chansons pour le spectacle. Ça a été un gros sprint de création en peu de temps! Virginie m'en a offert 3, j'en ai composé une avec mon guitariste et une de mon coté. Après, ça a été de travailler les arrangements et de les mettre à la bouche des deux choristes qui m'accompagnaient sur scène. On a vraiment eu un gros rush pour la préparation, mais c'était une très belle expérience. Bref, je peux presque dire que de faire la Place-des-Arts a été un peu un coup de tête! (rires)

Martine : Est-ce que c'était nouveau pour toi d'écrire tes chansons?

Mélina: J'ai commencé à composer à 15 ans, mais ça ne sortait pas vraiment de mon sous-sol et c'était seulement en anglais. J'ai toujours trouvé que c'était plus facile en anglais, que je pouvais mettre plus d'images en peu de mots. J'ai toujours écouté de la musique francophone, mais c'est très récent que je suis capable de plus l'analyser et d'en écrire. J'ai écrit ma première pièce en français l'année passée. Je m'inspire de ce qu'il y a autour de moi, plus que de ce que moi je vis. Je trouve ça difficile d'aller puiser dans mon vécu. Je trouve ça encore dur de me mettre les ''tripes'' sur la table, mais reste que la dernière pièce du spectacle est une chanson que j'ai écrite pour mon père. Ça faisait longtemps qu'il voulait que j'écrive une chanson et que je la fasse en français, et j'ai mis un peu plus de moi dedans. C'était la plus personnelle et j'ai vu la réaction dans la salle, ce que ça crée de se mettre un peu plus à nu. Quand tu interprètes quelque chose de près de toi, tu interprètes toujours avec plus d'intensité, c'est normal!

Martine: Qui t'accompagnait sur scène pour ce spectacle?

Mélina: Jean-Thomas Boulianne à la basse, Alexandre Desautels à la batterie, Olivier Boyer-Masutti à la guitare, Lara-May Viger aux chœurs et Thierry Lavoie-Ladouceur aux chœurs et alto. J'ai connu Lara-May et Thierry au CÉGEP en musique. Olivier c'est un membre de ma famille et c'est un gros plus, parce que je lui donne toute ma confiance, puisqu'on se connait depuis toujours et qu'on veut le meilleur l'un pour l'autre. Jean-Thomas et Alexandre sont des contacts d'Olivier qui se sont joints à nous pour le spectacle.

Martine : Que c'est-il passé pour toi depuis ton passage à La Voix?

Mélina :  Quand j'ai fait La Voix, il me restait encore un an de technique  qui s'est finalement étiré sur deux ans. C'était très important pour moi de finir mes études, parce que quand tu fais les deux en même temps (carrière + école) souvent tu ne peux pas t'investir à 100% dans les deux. Maintenant d'avoir fini l'école, je peux faire un ''check'' et passer à l'étape deux: travailler ma carrière! Au niveau des spectacles aussi ça a été assez tranquille, mais on a présenté ma version studio de If i were a boy qui est toujours disponible sur Itunes. Avec Olivier, j'ai travaillé mon son et grâce à ce travail, j'ai pu déterminer qu'est-ce que j'ai envie de faire et ce qui me ressemble. Ça nous a amenés au spectacle de vendredi dernier où je présentais mes chansons/mon univers.

Martine: Donc, la suite logique serait de préparer un album j'imagine?

Mélina: Oui! C'est vraiment le projet. Je vise d'entrer en studio cet été ou à l'automne. On se questionne encore à savoir si on fait un EP ou un album, mais c'est certain qu'il y a ce projet pour la prochaine année et je dirais même pour les prochains mois!

Martine : Sais-tu déjà avec qui tu aimerais travailler pour l'album?

Mélina: Je vais travailler encore avec Olivier pour tous les facettes de l'album. Pour ce qui est de qui on va aller ''chercher'', où on va enregistrer et tout, on ne sait pas trop encore. On est en train d'évaluer tout ça!

Martine : Est-ce que les gens pourront te voir sur scène prochainement?

Mélina: Nous n'avons rien à l'horaire pour le moment. Vous pouvez consulter ma page Facebook pour connaitre mes projets à venir et être au courant de mes éventuelles apparitions.


Un énorme merci à Mélina Laplante pour sa générosité et sa bonne humeur contagieuse!

Visitez sa page Facebook pour en savoir plus et restez à l'affût pour connaitre les détails de son album en préparation! Avez-vous aussi hâte que nous d'entendre ça?

En attendant, procurez-vous sa version de If i were a boy, ici. 









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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-2757754944030313604Fri, 03 Jun 2016 01:43:00 +00002018-05-04T06:08:05.216-07:00L'lnternational des Montgolfières : la diversité à l'honneur
Article et photo par Alycia Leduc

Indie, pop, rock, hip hop : une grande variété de style musicaux seront à l’honneur pour la 33e édition de l’International des Montgolfières. Alors que les organisateurs mettent la barre haute chaque année, les festivaliers seront encore servis, à la grande fierté des Johannais. Fidèles à leur habitude, les responsables ont réussi à aller chercher de grands noms : OMI, Half Moon Run, Redfoo et Metric viendront faire danser les spectateurs du 13 au 21 août.


Un moment tant attendu : Ariane Moffatt performera sur la scène Loto-Québec pour la première fois. La chanteuse fera partie de la soirée DJ avec Galaxie et DJ Champion. Un spectacle à saveur country est d’ailleurs prévu avec Brigitte Boisjolie, Yoan et Brett Kissel. L’événement hip hop rassemblera quant à lui Koriass et Samian. Des spectacles qui promettent! Le festival de Saint-Jean-sur-Richelieu avait eu droit à tout un show lors de la présence des Cowboys Fringants en 2014. Le groupe récidivera cette année - une belle soirée en perspective! Francesco Yates, Dumas, 2 Frères, Alexe Gaudreault, et Zébulon figurent aussi parmi les invités tant espérés.


Le festival se terminera en beauté avec le Show du Ciel pour la fondation Néz pour vivre. On  tentera alors de battre le record Guiness du plus grand rassemblement de personnes portant un nez de clown. Alex Nevsky, Marie-Ève Janvier, Jean-François Breau et Émilie Janvier présenteront ensuite un spectacle exclusif. Jean-Marc Parent, originaire de la région, clôturera l’événement.


Nombreux artistes seront aussi en spectacle sur les autres scènes de la capitale des Montgolfières.



Pour la programmation complète, visitez : montgolfieres.ca

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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-1838671501345781764Fri, 03 Jun 2016 01:26:00 +00002018-05-04T06:08:05.003-07:00Millenya: L'expérience immersive axée sur le développement de soi
Article par Karianne Falcon
Photos par Andreanne Coggins


« Le rendez-vous à ne pas manquer pour les entrepreneurs québécois»



Communiquer, faire rire, divertir, partager son vécu avec autrui, le fait-on pour nous extérioriser et contribuer à notre bien-être personnel ou par souci d’intéresser et d’éduquer notre entourage? C’est la question à laquelle s’est intéressée la chevronnée animatrice Frede Rioux avec la participation de ses invités, Guylaine Tremblay, Andréanne Marquis et Mario Tessier, mardi soir du côté du Club Soda, à l’occasion de la cinquième expérience Millenya, diffusée en simultané.



Très terre à terre, rassembleuse, pleine d’ambition, sans négliger sa petite touche easy going, la jeune communicatrice Frede Rioux est LA nouvelle venue à surveiller cette année dans l’univers du web et des réseaux sociaux. Elle est charismatique, pétillante et fait preuve d’une authenticité, d’une écoute et d’une sensibilité sans pareil dans ses discussions avec autrui. Elle dégage une assurance débordante à un point tel où l’on sent qu’on pourrait s’y confier et qu’elle trouverait tout de suite des réponses à nos questions ou à nos incertitudes. Après avoir reçu des têtes d’affiche comme Danielle Henkel, Geneviève Borne et Joey Scarpellino, lors de la cinquième représentation devant public de l’expérience Millenya, accompagnée de son acolyte, le youtuber PL Cloutier, l’entrepreneure de 21 ans a fait se chevaucher sur sa pastille mardi soir, le jeu, l’humour et l’entreprenariat féminin, les trois champs d’expertise convergeant tous en un même point : L’art de communiquer.



La première à faire son apparition a été la resplendissante Guylaine Tremblay, qui crée tant de rebonds dans ces dernières années à la télévision, dans les journaux et sur les réseaux sociaux compte tenu de son personnage de Marie Lamontagne, personnage culte de la série Unité 9, qui vit de perpétuelles montagnes russes. La principale intéressée, qui a porté le chapeau de conférencière lors de l’événement APEX, vouée aux hommes et aux femmes d’affaires en février dernier au Centre Bell, s’est confiée sur sa définition d’une bonne communication avec un naturel et une conviction désarmante. Pour la comédienne, la réussite à une bonne communication part de l’intention derrière le message que l’on cherche à véhiculer, c’est trouver les bons mots pour capter l’attention de notre destinataire.



« Il faut regarder la personne avec laquelle on parle avec une partie de séduction ; j’ai envie que ce que je dis soit intéressant» - Conseil de Guylaine Tremblay pour entretenir des communications enrichissantes.



Guylaine Tremblay : La femme de tête



En entrevue, celle qui a été élue personnalité féminine de l’année à la dernière célébration du Gala Artis, a non seulement parlé de l’importance qu’occupe pour elle une bonne communication et l’heureuse proximité que sa carrière lui apporte avec le public, mais y est allée de commentaires forts percutants, empreints de persuasion,  pour la relève d’aujourd’hui ( la génération des milléniaux, d’où le titre Millenya). « Sacrez-vous de ce que les autres disent. Le plus mot beau de la langue française, c’est désobéir». De par sa notoriété irréfutable et de sa reconnaissance dans la colonie culturelle québécoise, s’il y en a bien une qui peut prononcer ces paroles porteuses d’un message d’espoir, c’est bien elle. Un grand bravo pour ces encouragements et ce discours rempli de sens et de sagesse, qui s’inscrit en parfaite contiguïté avec l’un des buts premiers du concept Millenya : Vivre dans le moment présent et répandre ses rêves, les savourer au jour le jour. Bien sûr, la comédienne de cinquante-cinq ans a également profité de son vécu pour se confier sur ses craintes, notamment sur le fait de vieillir, toujours dans un cadre constructif.



Andréanne Marquis : L’icône de la jeunesse entrepreneuriale québécoise



La deuxième invitée de la soirée était Andréanne Marquis, 25 ans, l’exemple par excellence du leadership féminin. D’abord connue pour son passage à l’émission de télé-réalité Occupation Double en 2012 lors de laquelle elle a été sacrée grande gagnante, la diplômée du programme de communication et science politique de l’Université d’Ottawa a ensuite fait sa place par sa présence accrue sur les réseaux sociaux ( Facebook, Instagram, etc.) avec ses cent mille quelques abonnés. Elle a notamment été collaboratrice pour le blogue Le Cahier avant de se lancer dans son projet bien elle « son bébé, son chum, son temps plein», comme elle l’appelle, son projet de boutique de vêtements en ligne WOMANCE, destiné aux jeunes femmes appartenant essentiellement à la tranche d’âge 18-25 ans, qui a vu officiellement le jour le 6 juillet 2015.



« Avant de transformer un fan en consommateur, ça prend du temps. La première semaine [de la mise en ligne de la boutique], j’ai vendu deux t-shirts.»



 Ce que Millenya est pour Frede Rioux, WOMANCE, c’est pour Andréanne une façon de «montrer aux femmes que tout est possible si on y est de la rigueur». Encore là, on assouvit des besoins de dévoilement, de dépassement et de réalisation de soi, dans une optique de répondre à ses propres motivations oui, mais également en vue de servir autrui. Contrairement à Guylaine Tremblay qui s’avouait plus à l’aise avec les discussions en personne, considérant sa maigre familiarité avec les réseaux sociaux, la jeune entrepreneure native de l’Isle-Verte est omniprésente sur les plateformes numériques. Pour elle, c’est le moyen de socialisation le plus efficace pour communiquer avec sa clientèle et ses admiratrices. C’est de cette façon qu’elle réussit à aller susciter leur intérêt, que ce soit par la rédaction de blogues ou d’articles de son quotidien. Ainsi, s’établit un lien de confiance entre elle et les personnes qui la suivent qui les incitent graduellement à mettre leur confiance en les produits qu’elle endosse.



« L’humain vend plus parce que c’est un sentiment d’appartenance» - Andréanne Marquis, confirmant que les vêtements de la boutique WOMANCE se vendent davantage lorsqu’elle les porte sur le site web.



Une autre preuve que l’humain pèse plus lourd que le produit dans la balance, d’où l’importance d’une communication bien ficelée et convaincante.



Forte de sa fibre entrepreneuriale, Andréanne a profité de son passage à l’expérience Millenya pour dévoiler son plus récent projet : le lancement de la première collection de vêtements WOMANCE, dont les modèles ont été dessinés par elle et dont elle a assumé l’étiquetage. Bref, un projet de ses mains de maître de A à Z, appuyée de collaborateurs bien entendu – tel qu’elle l’a précisé en entrevue pour entamer un projet d’une aussi grande envergure, il faut être bien entouré, et dont les égéries principaux seront la jeune comédienne Alice Morel-Michaud et la bloggeuse Ely Lemieux-. Très attachée à l’environnement où elle a grandie, à l’Isle-Verte, pour nommer les morceaux de vêtements de sa collection, elle s’est inspirée des prénoms des femmes décédées dans l’incendie de la résidence du Havre de son village en janvier 2014. Ainsi, en parcourant son site en ligne, vous y trouverez des pièces de vêtements nommées Noëlla, Eva, Marie-Jeanne, et plusieurs autres.



Tout comme Guylaine Tremblay l’a affirmé en entrevue, pour un «milléniau» qui souhaite réaliser ses rêves, la clé du succès est de ne pas écouter ce que les autres disent.



Au final, ce sont les choses que nous n’avons pas faites que nous finissons par regretter, non?



Pour parcourir les produits WOMANCE, visitez le : womance.ca



Mario Tessier : La sensibilité derrière l’humour



Pour clôturer la portion entrevue de la soirée, la scintillante Frede Rioux s’est entretenue avec un homme de cœur, dont l’intérêt des autres est au centre de ses priorités, Mario Tessier. Pour l’animateur et humoriste, il est primordial d’entretenir des relations harmonieuses avec ses proches (il a fait mention à sa plus grande amitié : celle qu’il partage avec son ancien partenaire de radio et de scène, José Gaudet), mais également avec les gens du public.



 « Rencontrer les gens, c’est un privilège […], ça ramène à la base à ce que c’était la communication». – Mario Tessier lors de son entretien portant sur la thématique de l’art de communiquer.



Comme il expliquait en entrevue, il aime s’ouvrir aux personnes, leur raconter des pendants de sa vie, parce que ces interactions et/ou confidences lui permettent de se montrer sous un autre jour, plus vulnérable, par exemple. Par le biais de son spectacle Seul comme un grand, celui qui est connu comme un bout-en-train au Québec de par le défunt duo Les Grandes Gueules, se confie sur des moments plus personnels de sa vie, notamment le décès de son père. Il se donne la latitude  d’aller dans une direction qu’il n’avait pas exploitée jusque-là, car c’est aussi la communication : Montrer qu’on est une plus qu’une seule chose, dévoiler d’autres facettes de soi. De cette façon, il invite les gens à ressentir des émotions, à se libérer l’esprit de leurs chagrins; de leurs deuils en toute humilité.



Son secret pour être épanoui dans ses projets : « J’aime ma job, donc la motivation vient à chaque jour. […] La beauté du métier est que c’est facile de faire une différence pour le public. […]Vivre mon rêve, c’est ce qui m’alimente. J’aime tellement ça que je ne peux pas que ça s’arrête».  a-t-il confié.


Mario Tessier animera le Gala Comédia la semaine prochaine et sera à la tête de l’émission Le P’tit Cabaret à partir de ce mois-ci sur les ondes de TV5.


Pour consulter l’horaire des représentations du spectacle Seul comme un grand, cliquez-ici. 


Cette cinquième expérience Millenya fut un véritable succès de par  l’indéniable synergie qui régnait entre l’animatrice et ses invités, mais surtout de par tous les conseils précieux qui en sont ressortis pour les jeunes professionnels qui cherchent à se tailler une place dans le secteur d’activité qui les passionne. Une séance de réseautage a suivi l’heure et demie d’entrevue avec les trois complices.


MILLENYA est un concept fort et innovateur à découvrir absolument. Pour plus d’informations : millenya.com

Voyez toutes les photos de l'événement, ici.



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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-7794008472494534166Fri, 03 Jun 2016 01:01:00 +00002018-05-04T06:08:06.303-07:00Lancement : 2e album en anglais pour Kevin Parent
Article par Amélie Carrier
Photos: Facebook

Kevin Parent lançait son huitième album en carrière, deuxième en anglais, lundi dernier à l’Astral. La salle foulée de ses amis et sa famille en grande partie était très enthousiaste à l’idée d’accueillir ce nouvel opus. ‘’…and her name was Kanji…’’ est le fruit de 2 ans de travail. Un lancement fort sympathique.


La sortie de son dernier album anglophone, Fangless wolf facing winter, remonte à 2007. L’opus qui aurait dû voir le jour en septembre a été devancé de quelques mois, selon les dires de Kevin Parent.


L’auteur-compositeur-interprète est fidèle à ses habitudes, sans artifices et authentique comme on le connait. La musique se trouve quelque peu changée par rapport aux derniers albums parus en français. De nouveaux sons un peu tribaux pour la chanson « Kanji » par exemple, exotiques, qui font voyager, mais qui lui collent tout aussi bien à la peau. Le public de Parent a droit a du folk, du rock et une même touche de country.


« C’est le fun d’avoir 17 personnes devant toi, juste au fond. C’est bon pour l’orgueil. » (rires) C’est avec cette touche d’humour que Kevin Parent entre sur scène, en voyant qu’il y avait un espace de plusieurs mètres entre son public et lui. Tout le monde finit par se rapprocher, un peu. « Ça sera pas long, y fait beau. », lance Parent.

Il offre la presque entièreté de son nouvel album et débute avec entre autres la pièce « Brother » qui est touchante tant pour ses paroles que pour sa mélodie.  « C’est  l’histoire de deux jeunes voisins qui grandissaient ensemble jusqu’à ce que l’imposition parentale et religieuse déchirent leur lien d’amitié. », explique-t-il. « Time Can Heal » faisait aussi partie de ses choix, et fut certainement le morceau le plus doux de la soirée. On a pu l’entendre, accompagné de violons.

Il poursuit avec « Hands To the Sun », complètement dans un autre registre. Ça bouge et ça résulte en toute une performance. « Ça défoule, ça fait du bien. ». Le clou de la soirée, « Kanji », se fait quelque peu attendre. Avant d’entamer la chanson-titre de son album, il dit qu’il a volé la mélodie de cette chanson à une chanson japonaise déjà existante. Bonne blague! L’air est joyeux, voire un peu tribal, et il ne fait aucun doute que c’est la chanson que l’artiste prend le plus de plaisir à jouer. On surprend Parent à lâcher sa guitare et à bouger au gré des notes.

Il remercie le public de son ouverture envers lui, et termine sur ces paroles. « Bon été! Bonne vie! Paix dans votre cœur! » Sa famille y était. Il les a remerciés de leur support inconditionnel.


‘’… and her name was Kanji…’’ est disponible depuis le 27 mai dernier en magasins et sur Itunes.



Pour obtenir des détails sur les spectacles à venir, consultez le site Web de Kevin Parent au www.kevinparent.com. Pour l’instant, l’artiste poursuit sa tournée de lancements dans les provinces maritimes. 
 

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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-5363135511577940884Sat, 28 May 2016 14:22:00 +00002018-05-04T06:08:05.694-07:00Ariane Laniel lance son premier EP
Article par Amélie Carrier
Photos pas Andreanne Coggins


C’est le 23 mai dernier qu’une participante de la première édition de Mixmania a lancé son tout premier EP en carrière lors d’une formule 5 à 7 au Petit Campus à Montréal. Il s’agit de l’auteure-compositrice-interprète Ariane Laniel, qui a été découverte à cette émission en 2002. Elle faisait alors partie des quatre filles formant le groupe Aucun Regret.


Le EP qu’elle nous présente aujourd’hui est pop, accrocheur et les mélodies nous donnent le goût de bouger à tout coup. L’artiste a offert à son public l’intégralité de son EP lundi soir, en plus de son extrait Sous les lampadaires, paru en 2014. Elle était accompagnée de 6 musiciens sur scène, avec qui elle a étudié en musique pour la plupart.


C’est le morceau Mon Bordel, plutôt doux, qui ouvre le bal. «C’est émouvant de tous vous voir. » lance Ariane, émue. Elle le dit elle-même sur scène : elle a dû prendre plusieurs chemins avant de se rendre à l’aboutissement de son EP. Faire un album est un projet qu’elle avait depuis qu’elle est née. Elle nous a confié qu’elle compose depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne et qu’à l’époque, c’était sa mère qui écrivait ses chansons pour elle. 

S’en suivent Divague, qui est beaucoup plus rythmée, puis Sirène qui conquit le public.


En duo avec Pierre-Luc Lessard                                
La quatrième chanson qu’elle présente se nomme Demain l’été. Elle la chante en duo avec Pierre-Luc Lessard qui arrivait tout juste de Québec pour l’occasion. La chanson parle de sa grand-mère qui avait l’Alzheimer et qui est aujourd’hui décédée. Selon Ariane, on garde des traces de chaque personne qui part, que ce soit pour un jour ou pour toujours, pour toute la vie et c’est dans cette optique qu’elle a composé cette pièce.



La pièce
« Sous les lampadaires », cette chanson qui raconte sa rencontre avec son copain quand il promenait son chien, a ensuite particulièrement été mise en valeur. L’auteure-compositrice-interprète a voulu créer un moment unique, le temps d’un soir. Pour ce faire, ses musiciens se sont rapprochés autour d’elle et on a eu droit à une performance acoustique et intimiste, qui a créé une ambiance bien spéciale.


Cours de cruise 101


« C’est important que ça reste entre nous. Je vous révèle ma recette de cruise. »


Elle entame finalement la chanson « Faire fondre un cœur » et met le feu aux planches. Ça bouge, c’est rythmé et tout le monde se met à danser sur la mélodie plus qu’entraînante. Ariane s’empresse donc de remercier le public et lance finalement « C’est passé trop vite. Merci beaucoup! ».


Ariane Laniel sera en spectacle le 9 juin prochain à Lachine ainsi que le 21 août dans le Vieux St-Jean. Pour obtenir plus d’informations, consultez son site Web officiel www.arianelaniel.com.



Pour vous procurer son EP Mon Bordel, rendez-vous sur iTunes, ici.

Pour voir toutes nos photos du lancement, cliquez ici
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tag:blogger.com,1999:blog-1387439066130995612.post-4437482618810065355Fri, 27 May 2016 22:50:00 +00002018-05-04T06:08:05.519-07:00Claudelle nous invite dans sa tête avec l'album Harfang
Article et photos par Martine Boucher

Après avoir lancé deux EP dans les 3 dernières années (Brainstorm et Le fort) Claudelle lançait le 24 mai dernier son premier album en carrière devant famille, amis et admirateurs qui entonnaient naturellement les paroles de ses pièces. «J’ai un mélange d’émotions. J’ai envie de rire et de pleurer en même temps! (rires) J’ai hâte, je suis excitée et je suis vraiment contente.» lançait la jeune auteure-compositrice-interprète quelques minutes avant de monter sur scène.


Pour la création de cet album, Claudelle a choisi de financer elle-même la production. Un défi pas toujours facile, mais qui la rend d’autant plus fière du résultat final. «Après le Festival de la chanson de Granby, je me suis dit : je ne veux pas sortir et ne pas avoir de but. Si ça ne m’ouvre pas plus de portes, je vais le faire moi-même. Je suis comme ça dans la vie, j’aime beaucoup faire les choses moi-même. Je suis plus fière après. C’est certain que pour les prochains albums, je vais aller chercher des subventions parce que ça a été intense et pas toujours facile. Ça a cassé le budget disons! (rires) Je crois en mes rêves et je voulais réussir, alors je ne sais pas trop comment j’ai fait mais ça a marché.»


Parce qu’on ne change pas une formule gagnante, la jeune chanteuse s’est entourée de la même équipe que pour son dernier EP pour faire cet album. (Jay Essiambre, Vincent Yelle, Sarah Villeneuve et Olivier Savoie Campeau) «On se fait de plus en plus confiance, on a grandi ensemble et je me trouve vraiment chanceuse d’être avec les mêmes personnes depuis le début.» Elle a également choisi de prendre son temps pour offrir un produit final qui lui ressemble et qui est plus réfléchi.  «On a enregistré à toutes les fins de semaine du mois de novembre au studio de Jay, Le Studio Malamute. On a fait cet album sur une période de 6 mois. Je voulais le faire plus lentement qu’avec Le fortqu’on a fait en 3 mois. Je voulais vraiment prendre le double du temps, bien choisir les personnes avec qui je voulais travailler.»


Claudelle nous a habitués à des pièces plus douces; des ballades qui se mariaient parfaitement à sa voix unique. Cette fois-ci, elle nous arrive avec un son plus étoffé, festif et assumé. Un style qui lui va à ravir et qui amène un vent de fraîcheur. «Je propose un son qui reste folk, mais qui se détache un peu du EP Le fort. Ça bouge beaucoup plus! Sur 8 chansons, il n’y a qu’une balade. C’est un peu plus country! On a ajouté un ‘’full-drum’’ et de la guitare électrique, donc il y a des petites tendances country-rock-blues.  Naturellement, j’allais vers ce son je pense! Je suis fière d’avoir osé ajouter plus d’instruments, d’avoir poussé les chansons plus loin. Jay (Essiambre) m’a beaucoup aidé à pousser mon style, je ne pense pas que j’aurais été capable de le faire toute seule..»


En plus d’avoir travaillé ses mélodies, Claudelle nous arrive avec des textes plus personnels et matures. «y’a des tounes d’amour, y’a une toune de break-up, y’a une toune qui parle de ma mère, il y a aussi une chanson qui parle de mon grand-père Denis. C’est une chanson que j’ai comme co-écrite avec lui sans qu’il le sache. Je suis allé passer une fin de semaine avec lui et j’ai noté tout ce qu’il me disait, puis je me suis inspiré de ça pour cette chanson. Je parle aussi beaucoup de moi sur cet album, j’ai deux chansons psychanalyses qui analysent plus mon cerveau que mon cœur disons. Je parle moins d’amour que d’habitude.»


Pour ceux qui aimeraient découvrir Claudelle et son album Harfangsur scène, vous pourrez le faire tout au long de l’été puisqu’elle a déjà plusieurs dates de spectacles à son horaire. «J’ai au moins un spectacle à chaque mois pour les mois à venir. Le 29 mai je serai au Cagibi, le 12 juin au festival FringeFolk, le 20 juillet au Divan orange, le 12 août au Baril roulant… Aussi, le 14 octobre je ferai la première partie de Pascale Picard! Beaucoup de beaux spectacles et de belles surprises pour moi ces temps-ci.» Ouf, un bel été chargé pour Claudelle qui en redemande encore plus.


Quand on lui demande ce qu’on peut lui souhaiter cette année, elle répond : ‘’plus de show!’’ Tsé, une vraie de vraie passionnée! 



Notre top 3 de l'album Harfang
3. Denis
2. Air de glace
1. Le fil de mes humeurs

Je vous invite a vous procurez l'album Harfang via Itunes et Bandcamp.

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